vendredi 24 octobre 2008

La Granja Escuela de rehabilitación Izalco

Ce programme est développé et fiancé par le Conseil National de Sécurité du Salvador, Le Ministère de la Jeunesse, Le Ministère de l’Agriculture et par un programme européen appelé Projovenes. Le personnel permanent compte six membres : le directeur, le pasteur, la psychologue, la maitresse pour les enfants des femmes et son assistante ainsi qu’un jeune homme issu de la première promotion pour aider aux différentes tâches. Le budget annuel est de 250 000 dollars.

Cette initiative publique es quasiment la seule du pays. Cela fait quatre ans que ce programme a commencé avec une promotion d’hommes. Les trois suivantes furent consacrées aux femmes et à leurs enfants. C’est un projet pilote et on espère qu’après cette quatrième année l’on pourra ouvrir différents centres similaires d’une plus grande capacité dans le pays. Pour bénéficier de ce projet, les jeunes sont sélectionnés sur leur motivation.

Il y a aujourd’hui à la ferme-école 11 femmes et 15 enfants. Ce programme ne bénéficie non seulement aux femmes, mais aussi à leurs enfants qui auraient eu de fortes chances d’intégrer des gangs dans quelques années. En travaillant avec ces 26 personnes, on espère des répercutions positives sur leur entourage une fois sorties.

Les jeunes de 18 à 25 ans sont à la ferme-école du lundi au vendredi. Elles rentrent chez elles les week end, dans l’objectif qu’elles ne vivent pas en dehors de la réalité. Elles pourront ainsi au long terme a voir un équilibre sain entre ce monde rural où ne vivent qu’elle et leur quartier d’origine avec tous ses vices imaginables.

Ce centre offre donc un appui psychologique et spirituel. Ayant eu un passé violent et s’étant exprimées par la violence, elles doivent apprendre de nouveaux des valeurs telles que le respect à autrui et à l’autorité, croire en son futur et avoir une vie saine. On y apprend une discipline de travail avec un travail en équipe et elles bénéficient de formations en boulangerie, cosmétique, informatique. On les aide à affronter un entretien d’embauche et le monde du travail. A côté de cela, elles doivent réaliser de manière égalitaire les tâches de travail quotidien : ménage, cuisine, travail. Elles sont occupées toute la journée de 5h du matin à 9h du soir.

Cette initiative publique me parait excellente en comparaison des mesures de répression excessives. Cela n’est qu’une goutte d’eau dans un océan mais il me parait essentiel que dans un futur très proche le gouvernement choisisse de concentrer son budget dans ce type d’action plutôt que dans la construction de nouvelles prisons ou dans l’augmentation de l’effectif de la Police. La répression aggrave la violence. Pour moi, seul ce type de programme de réhabilitation peut assainir la situation de manière durable.
Este programa esta fomentado y financiado por el Consejo Nacional de Seguridad, la Secretaria de Juventud, el Ministerio de la agricultura y de la ganadería y por un programa europeo llamado Projovenes. Seis personas trabajan allí permanente: el director, el pastor, la psicóloga, la maestra para los niños y su asistente y un muchacho de la primera promoción de hombres como ayudante. El presupuesto anual es de 250 000 Dólares.

Esta iniciativa gubernamental es casi la única del país. Hace 4 años que empezó con una promoción de hombres. Las tres siguiente se enfocaron sobre las mujeres y sus hijos. Es un proyecto piloto y esperan que después de este cuarto año se puedan abrir otros lugares similares en el país con una capacidad más grande. Para poder beneficiar de este proyecto, hay una selección para estar seguros que las personas están muy motivadas para salir adelante.

Ahora hay 11 mujeres con 15 niños. Este programa entonces no solo beneficia a las mujeres, pero tiene también una acción muy positiva con estos niños que tenían gran posibilidad de juntarse a las pandillas. Y trabajando con estas 26 personas, se esperan también consecuencias positives con las personas cercanas de ellas.

Las jóvenes de 18 a 25 años están en la Granja escuela de lunes a viernes. Regresan a su casa los fines de semana, para que no vivan fuera de la realidad. Así tienen al largo plazo más facilidad para tener un equilibrio durable entre este mundo rural donde solo viven ellas y su barrio de origen con todos sus vicios imaginables.

Este centro ofrece un apoyo psicológico y espiritual. Como que estas mujeres vivieron en un ambiente violento, tienen que aprender de nuevo valores humanos como el respeto entre personas y frente a una autoridad, creer en su futuro y tener una vida sana. Enseña una disciplina de trabajo con trabajo en equipo y una formación como panadería, cosmética, computación. Les ayuda a preparar una entrevista en una empresa. Así tendrán varias capacidades laborales y estarán listas para enfrentar el mundo laboral. A parte de eso, todas están iguales y tienen que limpiar, cocinar, trabajar. Están ocupadas todo el día, es decir desde las 5 de la mañana hasta las 9 de la tarde.

Esta iniciativa pública me parece muy buena en comparación de lo que se hace con los programas represivos. Solo que esto es una gotita y que es esencial que en un futuro muy próximo, el gobierno vote para enfocar su presupuesto en este tipo de programas. La represión empeora la violencia. Para mí, solo este tipo de programa de rehabilitación solo puede sanear esta situación durablemente.

Les membres de la Mara 18 m’appelaient “La Baby”. J’ai 23 ans et je suis né à Soyapango près de la capitale. J’avais 16 ans quand je suis rentré dans la Mara 18. J’ai décidé de me joindre à eux pour savourer ma liberté et m’éloigner de mes parents. Ma mère m’a laissé seule avec mon frère à trois ans et c’est mon père qui nous a élevés.

Pour pouvoir faire partie du gang, cinq mecs m’ont battu pendant 18 secondes. J’étais membre active pendant 4 ans. J’ai fait la majorité de mes tatouages dans la rue. Je suis allé en prison pendant 9 mois pour cause de lésions aggravées. La prison m’a aidé à changer et en sortant, j’ai arrêté de prendre des drogues et je me suis éloigné du gang.

Pour tuer quelqu’un, nous étions bourrés ou drogués. Nous n’étions pas conscients de ce que nous faisons. Quand j’y repense aujourd’hui, je le regrette et ça me fait mal.

Je suis maintenant à la Ferme-Ecole d’Izalco pour un an. En y sortant, j’espère pouvoir avoir toutes les cartes en main pour suivre le bon chemin.

Dans 10 ans, mon enfant aura 10 ans. J’espère que tous mes tatouages seront effacés. Je veux avoir un travail pour aider mon papa, parce que le rêve d’un parent est de voir son enfant triompher.


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