Etre jeune au Salvador n’est pas facile, et encore moins lorsque le jeune vient d’un milieu populaire, qu’il consomme des drogues, qu’il porte des tatouages et qu’il fait parti d’un gang. C’est par des facteurs comme le manque de soutien familial ou scolaire, le manque de reconnaissance de la société ou la solitude qu’un jeune a le plus de chance de se joindre à une bande ou à un gang. En intégrant un gang, le jeune trouve ainsi ce qu’il ne peut pas trouver dans la société : une famille, la reconnaissance, une identité, le pouvoir.
Le phénomène des gangs est récent au Salvador. Depuis les accords de paix signés en 1993 au Salvador, les Etats-Unis commencèrent à déporter des jeunes délinquants qui, une fois au pays, rassemblèrent les jeunes dans deux gangs majeurs : la Mara Salvatrucha et la Mara 18. On pouvait compter jusqu’à 17 000 jeunes de gangs, soit environ 2% de la jeunesse totale. Face à ce phénomène, l’Etat salvadorien a eu une réponse ultra répressionniste avec les plans « Mano Dura » et « Super Mano Dura ». La police a commencé à réaliser des vagues d’arrestations massives. Le délit était d’être jeune et tatoué. La grande majorité des jeunes a été envoyée dans plusieurs centres pénitenciers. Cette action est encore d’actualité. Dans le quartier de las Palmas à San Salvador, on y croise quotidiennement des policiers et des militaires qui ont pour objectif « d’exterminer la racaille ». Beaucoup de jeunes sont retrouvés morts, tués par balle. La réponse des autorités est qu’il a été retrouvé mort de part le gang adverse, qui la plupart des cas, se révèle inexact. L’Etat a donc une politique d’extermination de la jeunesse délinquante. Plutôt que de l’aider à s’en sortir, l’Etat préfère les enfoncer davantage en les enfermant en prison. Cela a eu pour conséquences ces dernières années de renforcer la violence et délinquance juvénile et la haine que ces jeunes peuvent avoir envers les autorités. Aujourd’hui, ils évitent de se tatouer pour ne pas être victimes d’arrestations arbitraires. Selon mon point de vue, c’est tout le contraire qu’il faudrait faire, comme aider des institutions à réhabiliter ces jeunes, à leur redonner une vision d’avenir pour qu’ils puissent croire en eux et avoir de l’ambition pour une vie plus saine. Le Salvador est un pays hautement corrompu. Les Etats-Unis appuient et encourage cette politique contraire aux droits de l’Homme en finançant aujourd’hui la construction de quatre nouvelles prisons…
Pour moi, l’Etat salvadorien participe à des actions contraires aux droits de l’Homme envers ces jeunes, perdus dans une société qui les dénigre et ayant perdu la vision d’un futur positif. On les arrête en pleine rue pour le délit de porter des tatouages ou pour suspicion de faire parti d’un gang. Dans l’attente d’un éventuel jugement, on les envoie en prison. D’après le témoignage d’un jeune emprisonné 5 ans dans la prison d’Izalco, les conditions ne sont pas favorable à une future réinsertion de part une discrimination encore plus forte à l’intérieur de la prison qu’à l’extérieur. Le jeune qui veut se raser la tête, par mesure d’hygiène pour éviter d’avoir des poux, est condamné à une peine pouvant être, entre autres, la vaporisation forcée de gaz lacrymogène dans les yeux et la bouche. Huit ou neuf matons peuvent s’occuper ainsi du cas d’un seul détenu. La même peine peut être encourue à la cellule entière si le silence n’est pas respecté à 21h. Ou encore, on peut lui réduire son droit de visite à 1h par mois au lieu d’une heure par semaine. Ils sont environ 28 par cellule. Voir la lumière du jour leur est autorisé 20 minutes par semaine. Un médecin leur rend visite environ tous les trois mois. Lorsqu’ils sont malades, il lui prescrit une ordonnance et c’est la famille du détenu qui lui apporte les médicaments nécessaires. Encore faut-il que le droit de visite ne soit pas raccourci à une fois par mois…
Il y a eu également le cas où les prisonniers entamèrent une grève de la faim. La raison est qu’un maton en particulier leur portait beaucoup préjudice. Refusant de prendre le petit déjeuné, on leur envoya une soixantaine de matons pour les frapper à coups de poing, à coups de pied, à coups de matraque ou encore à coups de décharges électriques. Dans la prison d’Izalco, certains matons font parti du gang adverse, la Mara Salvatrucha. Ils ont effacé leurs tatouages et se font engager comme agent de sécurité. Ils en profitent donc pour maltraiter les détenus de la Mara 18.
A la prison d’Izalco, comme dans toutes les autres, on m’y a refusé l’accès et je comprends aujourd’hui mieux pourquoi. Aucune organisation ne peut y pénétrer, mis à part l’Eglise deux fois par semaine. Après la fin de la peine, les services de police recherchent le jeune pour le renvoyer en prison une fois de plus. Il peut durer une vingtaine de jours jusqu’à ce qu’on lui dise qu’il peut rentrer chez lui.
Je comprends mieux l’attitude de ces jeunes qui ne se font comprendre par personne et qui, par conséquent, optent pour un comportement violent et criminel. Quelle solution peuvent-ils envisager s’il n’existe que celle-là ? Et rester toute la journée à regarder la télévision par crainte de sortir et de se faire arrêter n’est pas non plus une vie. Quant aux institutions, il y a également de tout. Il y a un gros manque de professionnels pour accompagner les jeunes, les ressources sont quasi inexistantes. Le gouvernement actuel n’a pas pour politique d’octroyer des subventions pour une réhabilitation durable de ces jeunes. Répondre à la violence de ces jeunes par la violence en les mettant en prison et en les discriminant davantage, cela ne fait qu’empirer la situation. L’Etat utilise la terreur de ces jeunes pour terrifier davantage sa population. On compte aujourd’hui environ 20 000 agents de police privée (contre 7000 de la Police Nationale) et on peut constater que les entreprises de sécurité privée appartiennent aux politiques qui ont le pouvoir. Un jour, si il n’y a pas d’amélioration de la situation,cette bombe à retardement crée par l’Etat va exploser. Quand, où et comment, personne ne le sait, mais les conséquences en seront graves, très graves…
Le phénomène des gangs est récent au Salvador. Depuis les accords de paix signés en 1993 au Salvador, les Etats-Unis commencèrent à déporter des jeunes délinquants qui, une fois au pays, rassemblèrent les jeunes dans deux gangs majeurs : la Mara Salvatrucha et la Mara 18. On pouvait compter jusqu’à 17 000 jeunes de gangs, soit environ 2% de la jeunesse totale. Face à ce phénomène, l’Etat salvadorien a eu une réponse ultra répressionniste avec les plans « Mano Dura » et « Super Mano Dura ». La police a commencé à réaliser des vagues d’arrestations massives. Le délit était d’être jeune et tatoué. La grande majorité des jeunes a été envoyée dans plusieurs centres pénitenciers. Cette action est encore d’actualité. Dans le quartier de las Palmas à San Salvador, on y croise quotidiennement des policiers et des militaires qui ont pour objectif « d’exterminer la racaille ». Beaucoup de jeunes sont retrouvés morts, tués par balle. La réponse des autorités est qu’il a été retrouvé mort de part le gang adverse, qui la plupart des cas, se révèle inexact. L’Etat a donc une politique d’extermination de la jeunesse délinquante. Plutôt que de l’aider à s’en sortir, l’Etat préfère les enfoncer davantage en les enfermant en prison. Cela a eu pour conséquences ces dernières années de renforcer la violence et délinquance juvénile et la haine que ces jeunes peuvent avoir envers les autorités. Aujourd’hui, ils évitent de se tatouer pour ne pas être victimes d’arrestations arbitraires. Selon mon point de vue, c’est tout le contraire qu’il faudrait faire, comme aider des institutions à réhabiliter ces jeunes, à leur redonner une vision d’avenir pour qu’ils puissent croire en eux et avoir de l’ambition pour une vie plus saine. Le Salvador est un pays hautement corrompu. Les Etats-Unis appuient et encourage cette politique contraire aux droits de l’Homme en finançant aujourd’hui la construction de quatre nouvelles prisons…
Pour moi, l’Etat salvadorien participe à des actions contraires aux droits de l’Homme envers ces jeunes, perdus dans une société qui les dénigre et ayant perdu la vision d’un futur positif. On les arrête en pleine rue pour le délit de porter des tatouages ou pour suspicion de faire parti d’un gang. Dans l’attente d’un éventuel jugement, on les envoie en prison. D’après le témoignage d’un jeune emprisonné 5 ans dans la prison d’Izalco, les conditions ne sont pas favorable à une future réinsertion de part une discrimination encore plus forte à l’intérieur de la prison qu’à l’extérieur. Le jeune qui veut se raser la tête, par mesure d’hygiène pour éviter d’avoir des poux, est condamné à une peine pouvant être, entre autres, la vaporisation forcée de gaz lacrymogène dans les yeux et la bouche. Huit ou neuf matons peuvent s’occuper ainsi du cas d’un seul détenu. La même peine peut être encourue à la cellule entière si le silence n’est pas respecté à 21h. Ou encore, on peut lui réduire son droit de visite à 1h par mois au lieu d’une heure par semaine. Ils sont environ 28 par cellule. Voir la lumière du jour leur est autorisé 20 minutes par semaine. Un médecin leur rend visite environ tous les trois mois. Lorsqu’ils sont malades, il lui prescrit une ordonnance et c’est la famille du détenu qui lui apporte les médicaments nécessaires. Encore faut-il que le droit de visite ne soit pas raccourci à une fois par mois…
Il y a eu également le cas où les prisonniers entamèrent une grève de la faim. La raison est qu’un maton en particulier leur portait beaucoup préjudice. Refusant de prendre le petit déjeuné, on leur envoya une soixantaine de matons pour les frapper à coups de poing, à coups de pied, à coups de matraque ou encore à coups de décharges électriques. Dans la prison d’Izalco, certains matons font parti du gang adverse, la Mara Salvatrucha. Ils ont effacé leurs tatouages et se font engager comme agent de sécurité. Ils en profitent donc pour maltraiter les détenus de la Mara 18.
A la prison d’Izalco, comme dans toutes les autres, on m’y a refusé l’accès et je comprends aujourd’hui mieux pourquoi. Aucune organisation ne peut y pénétrer, mis à part l’Eglise deux fois par semaine. Après la fin de la peine, les services de police recherchent le jeune pour le renvoyer en prison une fois de plus. Il peut durer une vingtaine de jours jusqu’à ce qu’on lui dise qu’il peut rentrer chez lui.
Je comprends mieux l’attitude de ces jeunes qui ne se font comprendre par personne et qui, par conséquent, optent pour un comportement violent et criminel. Quelle solution peuvent-ils envisager s’il n’existe que celle-là ? Et rester toute la journée à regarder la télévision par crainte de sortir et de se faire arrêter n’est pas non plus une vie. Quant aux institutions, il y a également de tout. Il y a un gros manque de professionnels pour accompagner les jeunes, les ressources sont quasi inexistantes. Le gouvernement actuel n’a pas pour politique d’octroyer des subventions pour une réhabilitation durable de ces jeunes. Répondre à la violence de ces jeunes par la violence en les mettant en prison et en les discriminant davantage, cela ne fait qu’empirer la situation. L’Etat utilise la terreur de ces jeunes pour terrifier davantage sa population. On compte aujourd’hui environ 20 000 agents de police privée (contre 7000 de la Police Nationale) et on peut constater que les entreprises de sécurité privée appartiennent aux politiques qui ont le pouvoir. Un jour, si il n’y a pas d’amélioration de la situation,cette bombe à retardement crée par l’Etat va exploser. Quand, où et comment, personne ne le sait, mais les conséquences en seront graves, très graves…
Pour porter ces tatouages, ce jeune doit se camoufler en sortant dans la rue, pour ne pas se faire arrêter par la police, ou ne pas se faire tuer par l'autre Mara.
Ser joven en el Salvador, no es una cosa fácil, y menos cuando uno proviene de una clase popular, que consuma drogas, que esta tatuado y que es parte de una pandilla. Es por razones como la falta de apoyo familiar o escolar, la falta de reconocimiento en la sociedad espacios de aprendizaje, capacitación y recrearse sanamente en programas de prevención eficaces, la opción más fácil y cercana que el joven tiene es de integrar una pandilla. Estando en una pandilla puede así encontrar lo que no le ofrece la sociedad: una familia, el reconocimiento, una identidad, el poder.
El fenómeno de las pandillas es algo reciente en El Salvador. Desde los Acuerdos de Paz firmados en el 1993 en El Salvador, los Estados Unidos empezaron a deportar jóvenes delincuentes que llegando al país enrolaron los jóvenes en dos pandillas grandes: la Mara Salvatrucha y la Mara 18. Se podía contar alrededor de 17 000 pandilleros, es decir el 2% de la juventud total. Delante este fenómeno, el Estado Salvadoreño ha tenida una respuesta ultra represiva con los planes “Mano Dura” y “Súper Mano Dura”. La policía empezó a realizar olas de Operativos de contras las pandillas masivamente y general. El delito fue de ser joven y tatuado. La gran mayoría de los jóvenes fue mandada a varios centros penitenciales. Esta acción todavía está de actualidad. En el barrio de las Palmas de San Salvador, se encuentran cada día varias tropas de policía y militares que tienen por objetivo de “exterminar la lacra”. Muchos jóvenes fueron encontrados muertos, matados por balazos. La respuesta de las autoridades es que el joven fue encontrado matado por parte de la pandilla adversa, lo que en la mayoría de los casos, se revela falso. Al contrario de ayudarlos a salir adelante, el gobierno prefiere encarcelarlos. So ha tenido por consecuencia estos últimos años de ampliar la violencia y la delincuencia juvenil y la rabia que estos jóvenes pueden tener contra las autoridades. Ahora no se tatúan tanto para no tener problemas de aprensión tan fáciles. Según mi punto de vista, es todo el contrario que hay que hacer, como ayudar a las instituciones a rehabilitar estos jóvenes, a ayudarlos a encontrar una visión del futuro para que puedan creer en ellos mismos y tener ambición para una vida más sana. El Salvador es un país altamente corrupto. Los Estados Unidos apoyan y fomentan esta política contraria a los Derechos Humanos financiando hoy la construcción de cuatro nuevos centros penales en El Salvador…
Para mí, el gobierno salvadoreño participa a acciones contraria a los Derechos Humanos contra estos jóvenes, perdidos en una sociedad que les denigra y que han perdido toda visión positiva del futuro. Se les arrestan en la calle por el delito tener tatuajes o de tener sospechas que pertenezcan a una pandilla. Esperando un eventual juzgo, están mandados a la cárcel. Según el testimonio de un joven encarcelado durante cinco años en el centro penitencial de Izalco, las condiciones no están favorables para una futura reinserción por parte de una discriminación todavía más fuerte al interior que a fuera. El joven que se quiere rasura el pelo, por medida de higiene para no tener piojos, está condenado a un castigo. Este castigo puede ser, entre otros, la vaporización forzada de gas lacrimógeno en los ojos y en la boca. Ocho o nueve agentes se encargan de eso para un solo detenido. El mismo castigo puede estar aplicado para una celda entera si el silencio no está respetado a las nueve de la noche. Otro castigo puede ser que el derecho de visita de un detenido sea restringido a una hora por mes, en contrario de una hora semanal por lo normal. Están alrededor de 28 por celda. Ver la luz del día está autorizado 20 minutos a la semana. Un medico les puede atender una vez cada tres meses. Cuando están enfermos, el médico les prescribe medicamentos que la familia les tiene que traer, y eso en caso que el derecho de visitas no sea restringido a una vez a la semana…
Había también el caso que los prisioneros empezaron una huelgo de hambre. La razón fue que un agente en especial les agredía mucho. Como que no querían comer su desayuno, llegaron unos 60 agentes para golpearlos con el puño, el pie, la matraca o con choques eléctricos. En la cárcel de Izalco, algunos agentes son fueron parte de la otra pandilla, es decir la MS13. Se quitaron los tatuajes y se hacen emplear como agentes. Aprovechan entonces de maltratar a los detenidos de la M18.
En la cárcel de Izalco, como en los otros centros penitenciales del país, las autoridades me negaron la entrada y ahora entiendo mejor porque. Ninguna organización tiene derecho de entrar, a parte de la Iglesia que viene dos veces a la semana. Después de purgar su pena, cuando sale el joven, las autoridades lo buscan por mandarlo allá otra vez. Eso puede durar unos veinte días y cuando comprobaron que el puede salir, lo dejan hasta que lo arrestan otra vez.
Entiendo mejor la actitud de estos jóvenes que no están entendidos por nadie y que por consecuencia, optan por una actitud violenta y criminal. Cual solución pueden tener si ninguna existe? Y quedarse todo el día mirando la televisión temiendo de que si salen la policía les arresta, tampoco no es una vida. Cuando a las instituciones, hay de todo. Lo que falta sobre todo, es personal competente para acompañar a estos jóvenes, y también recursos para poder rehabilitar estos jóvenes de manera durable. El gobierno actual no tiene por política de ofrecer ayudar financiera para ayudar de manera positiva estos jóvenes. Responder a la violencia de estos jóvenes por la violencia discriminándolos y mandándolos a la cárcel, es hacer que la situación se empeore. El Estado utiliza el terror de estos jóvenes para aterrorizar más la población. Se cuenta alrededor de 20 000 agentes de seguridad privada (contra 7000 policía) y se puede constatar que estas empresas pertenecen a los mismos políticos que ejecutan el poder. Un día, si no se hace nada positivo, esta bomba de tiempo va a explotar. Cuando, donde y como, no se sabe, pero lo seguro es que las consecuencias serán graves, muy graves…
El fenómeno de las pandillas es algo reciente en El Salvador. Desde los Acuerdos de Paz firmados en el 1993 en El Salvador, los Estados Unidos empezaron a deportar jóvenes delincuentes que llegando al país enrolaron los jóvenes en dos pandillas grandes: la Mara Salvatrucha y la Mara 18. Se podía contar alrededor de 17 000 pandilleros, es decir el 2% de la juventud total. Delante este fenómeno, el Estado Salvadoreño ha tenida una respuesta ultra represiva con los planes “Mano Dura” y “Súper Mano Dura”. La policía empezó a realizar olas de Operativos de contras las pandillas masivamente y general. El delito fue de ser joven y tatuado. La gran mayoría de los jóvenes fue mandada a varios centros penitenciales. Esta acción todavía está de actualidad. En el barrio de las Palmas de San Salvador, se encuentran cada día varias tropas de policía y militares que tienen por objetivo de “exterminar la lacra”. Muchos jóvenes fueron encontrados muertos, matados por balazos. La respuesta de las autoridades es que el joven fue encontrado matado por parte de la pandilla adversa, lo que en la mayoría de los casos, se revela falso. Al contrario de ayudarlos a salir adelante, el gobierno prefiere encarcelarlos. So ha tenido por consecuencia estos últimos años de ampliar la violencia y la delincuencia juvenil y la rabia que estos jóvenes pueden tener contra las autoridades. Ahora no se tatúan tanto para no tener problemas de aprensión tan fáciles. Según mi punto de vista, es todo el contrario que hay que hacer, como ayudar a las instituciones a rehabilitar estos jóvenes, a ayudarlos a encontrar una visión del futuro para que puedan creer en ellos mismos y tener ambición para una vida más sana. El Salvador es un país altamente corrupto. Los Estados Unidos apoyan y fomentan esta política contraria a los Derechos Humanos financiando hoy la construcción de cuatro nuevos centros penales en El Salvador…
Para mí, el gobierno salvadoreño participa a acciones contraria a los Derechos Humanos contra estos jóvenes, perdidos en una sociedad que les denigra y que han perdido toda visión positiva del futuro. Se les arrestan en la calle por el delito tener tatuajes o de tener sospechas que pertenezcan a una pandilla. Esperando un eventual juzgo, están mandados a la cárcel. Según el testimonio de un joven encarcelado durante cinco años en el centro penitencial de Izalco, las condiciones no están favorables para una futura reinserción por parte de una discriminación todavía más fuerte al interior que a fuera. El joven que se quiere rasura el pelo, por medida de higiene para no tener piojos, está condenado a un castigo. Este castigo puede ser, entre otros, la vaporización forzada de gas lacrimógeno en los ojos y en la boca. Ocho o nueve agentes se encargan de eso para un solo detenido. El mismo castigo puede estar aplicado para una celda entera si el silencio no está respetado a las nueve de la noche. Otro castigo puede ser que el derecho de visita de un detenido sea restringido a una hora por mes, en contrario de una hora semanal por lo normal. Están alrededor de 28 por celda. Ver la luz del día está autorizado 20 minutos a la semana. Un medico les puede atender una vez cada tres meses. Cuando están enfermos, el médico les prescribe medicamentos que la familia les tiene que traer, y eso en caso que el derecho de visitas no sea restringido a una vez a la semana…
Había también el caso que los prisioneros empezaron una huelgo de hambre. La razón fue que un agente en especial les agredía mucho. Como que no querían comer su desayuno, llegaron unos 60 agentes para golpearlos con el puño, el pie, la matraca o con choques eléctricos. En la cárcel de Izalco, algunos agentes son fueron parte de la otra pandilla, es decir la MS13. Se quitaron los tatuajes y se hacen emplear como agentes. Aprovechan entonces de maltratar a los detenidos de la M18.
En la cárcel de Izalco, como en los otros centros penitenciales del país, las autoridades me negaron la entrada y ahora entiendo mejor porque. Ninguna organización tiene derecho de entrar, a parte de la Iglesia que viene dos veces a la semana. Después de purgar su pena, cuando sale el joven, las autoridades lo buscan por mandarlo allá otra vez. Eso puede durar unos veinte días y cuando comprobaron que el puede salir, lo dejan hasta que lo arrestan otra vez.
Entiendo mejor la actitud de estos jóvenes que no están entendidos por nadie y que por consecuencia, optan por una actitud violenta y criminal. Cual solución pueden tener si ninguna existe? Y quedarse todo el día mirando la televisión temiendo de que si salen la policía les arresta, tampoco no es una vida. Cuando a las instituciones, hay de todo. Lo que falta sobre todo, es personal competente para acompañar a estos jóvenes, y también recursos para poder rehabilitar estos jóvenes de manera durable. El gobierno actual no tiene por política de ofrecer ayudar financiera para ayudar de manera positiva estos jóvenes. Responder a la violencia de estos jóvenes por la violencia discriminándolos y mandándolos a la cárcel, es hacer que la situación se empeore. El Estado utiliza el terror de estos jóvenes para aterrorizar más la población. Se cuenta alrededor de 20 000 agentes de seguridad privada (contra 7000 policía) y se puede constatar que estas empresas pertenecen a los mismos políticos que ejecutan el poder. Un día, si no se hace nada positivo, esta bomba de tiempo va a explotar. Cuando, donde y como, no se sabe, pero lo seguro es que las consecuencias serán graves, muy graves…
5 commentaires:
Cet article est sensationnel à plus d'un titre : il montre les maras sous un autre jour, il montre qu'il y a plus de vigiles armés que de policiers et il montre que l'Etat n'a comme solution que d'enfermer ces jeunes. Très facile, puisque leur carte d'identité est leur tatouage, donc repérable de suite. Cela s'appelle de la discrimination et l'Etat est coupable de ne pas prendre en charge la réinsertion de ces jeunes qui ne vivent pas tous dans la violence ou qui du moins veulent sortir du circuit.
Il devrait y avoir plus de programmes de réinsertion, or, de ce fait, je peux comprendre que ces jeunes se révoltent et explosent face à ce "nettoyage social radical" proné par cet Etat. il se rend coupable de ne pas protéger ces jeunes des exactions de la police.
l'Etat pourrait un jour se retrouver devant la Cour pénale internationale pour l'élimination de sa population la plus jeune et la plus exposée par les milices !!
C'est une atteinte aux droits de l'Homme comme le dit si bien Jean-Félix. Merci pour cet article et prends soin de toi
Fernand
et bah, nous on vit dans notre petit cocon bien douillet en ignorant la dure vie que vivent certains pays, certaines populations.
en allant regarder quelques video de la vida loca sur youtube, j'ai lu des commentaires de gens de salvador pronant la mort de tous les membres des mara.
mais comme tu le soulignes, ce n'est pas la solution, et le probleme est que les autres pays ne s'interessent pas forcement au cas, a part les usa mais bon, no comment par rapport à eux...
grace au documentaire de christian poveda, peut etre que certains se rendront compte de la dure realité.
quel dommage qu'il ne sorte pas partout (pas aux usa par ex, ce n'est pas une surprise!) et que dans quelques salles en france...
que Dios salve a esos jovenes
connait tu une association quei s'occupe des jeunes pour els aider a sorrit des gangs?
si oui laquelle.
merci
il faut savoir qu'actuellement les jeunes qui ont participé au documentaire sont menacé de mort par certains membres du même gang (lutteinterne de pouvoir dans le gang)
"poveda rest in peace"
poveda etait un sacré militant et il va manquer au savaldor!!!
Je commente un peu tard ton article mais j'aimerais néanmoins réagir. Je comprends le point de vue que tu exprimes, la "compassion" que tu sembles éprouver pour ces jeunes mareros... Mais il est simple, voire simpliste, quand on ne vit pas tous les jours avec cette violence, de critiquer la politique de la "mano dura" ou la répression opérée par l'Etat.
Certes, ce n'est pas la bonne solution. Certes, répondre à la violence par la violence ne sert à rien. Certes... Et pourtant, je trouve ton article très "laxiste". Ayant moi même vécu en Amérique centrale, lorsque je voyais un jeune tatoué, je ne pouvais pas penser autre chose que "c'est un assassin". Et oui, c'est une réalité... Ces jeunes, pour lesquels tu éprouves tant de sympathie sont des assassins. L'assassinat est d'ailleurs le rite d'initiation obligé pour intégrer une mara. Alors, oui, j'avoue avoir du mal à éprouver de la sympathie pour ces assassins et j'avoue également comprendre la population salvadorienne, hondurienne et guatémaltèque qui n'en peut plus de vivre dans cette anarchie meurtrière.
Je ne prône pas le "nettoyage" ou la politique de "mano dura". Mais... toute la misère du monde ne peut pas excuser totalement le fait de devenir un monstre...
Comme toi, je serai toujours en faveur des politiques de réinsertion, d'éducation car j'ai la conviction profonde que ce sont les seules politiques valables parallèlement à des programmes économiques et sociaux pour mettre fin à la misère.
Mais je ne pourrai jamais regarder un marero dans les yeux sans un sentiment de dégout et d'horreur. Le marero est le symbole le plus horrifiant de ces sociétés malades... mais il est trop simple, depuis la France, et sans avoir vécu cette violence au jour le jour - au "véritable" quotidien - de juger... Le mareo ne peut et ne doit pas être considéré uniquement comme une "victime". Il est et demeure à la fois victime et - avant tout - bourreau!
Bonjour à toi, l'anonyme qui a rédigé ce dernier message,
Merci pour ton commentaire très pertinent. Dommage cependant que ce message soit laissé de manière anonyme, car ce qui serait vraiment intéressant serait d'en débattre... C'est dommage, facile aussi...
Je comprends tout à fait ton point de vue. Dans cet article, j'ai rapporté le témoignage recueilli d'un jeune de mara (le terme "marero" est très discriminatoire pour info). J'ai préféré prendre un point de vue un peu déplacé, celui du jeune lui-même, de manière "laxiste" ou "simpliste" peut-être selon ton point de vue afin d'avoir un discours différent de celui qu'on peut lire dans la presse par exemple.
Je suis d'accord que certains de ces jeunes peuvent avoir des comportements inexcusables (il y a deux semaine, un mini-bus avec ses passagers enfermés à l'intérieur a été brûlé par exemple), mais j'essaie de mon côté de comprendre pourquoi ils peuvent avoir de tels comportements. Et pour les comprendre, il faut éviter de juger trop vite...
Cela aurait donc été un plaisir d'en débattre avec toi cher anonyme, peut-être pour une prochaine fois...
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