Quibdo est une ville de 180 000 habitants située au bord du fleuve Atrato. La grande majorité de la population est afro-descendante, donc noire. Le peu de métisses qui y vivent sont en général de Medellin. En étant blanc, on se fait appeler Paisa (habitant de Medellin). L’image n’est pas forcément positive car ils ont la réputation de venir dans le Chocó pour y faire leurs négoces. Les habitants de Quibdo et du Chocó font preuve d’une grande humanité.
La cathédrale de Quibdo
Con el poco tiempo que he tenido en Quibdó, me fui a pasear en los barrios de la ciudad. En el barrio de San Vicente, encontré a un joven estudiante en idiomas que también trabajaba de mototaxista. Me enseño su barrio y me presento a la banda de los Beaker’s. Su bienvenida, igual que con los de Medellín, fue excelente. Qué pena que no he tenido más tiempo con ellos para conocerlos mejor, como que el objetivo de mi viaje al Choco fue de ir a visitar comunidades indígenas Emberas.
Quibdó es una ciudad de 180 000 habitantes ubicada a la orilla del Rio Atrato. La gran mayoría de sus habitantes es afro descendiente, es decir negro. Los pocos mestizos que hay vienen en general de Medellín para hacer sus negocios. Nos llaman Paisa por ser blanco y en general no está muy positivo. En Quibdó, como en el Chocó, la gente es muy simpática.
Je suis rentré l’année dernière sur Quibdo. Je vis chez ma mère. Comme mon père est gay, je ne veux pas vivre avec lui. Nous avons eu beaucoup de disputes, notamment parce qu’il me reprochait de trop fumer de cannabis.
Maintenant pour gagner des sous, je charge du sable provenant du fleuve Atrato. Grâce à ça, je peux acheter mes vêtements.
J’adore chanter, chanter pour les femmes et leur montrer mon talent. J’ai commencé à chanter l’année dernière en revenant sur Quibdo. J’aime chanter des chansons que j’invente et de beaucoup de styles que nous avons au sein de notre groupe Dreslows.
Je voudrais devenir un chanteur de reggaeton très connu. Parce que nous aussi les Chocoanos, nous voulons démontrer que nous avons du talent et que nous voulons nous en sortir.
On m’appelle Nacho. J’ai 17 ans. J’habite dans le quartier de Valencia, près de celui de San Vicente à Quibdo, Chocó, Colombie. Je suis né dans le département d’Antioquia à Zaragoza et y ai vécu jusqu’à mes deux ans. J’ai un frère et sept sœurs. Mon père travaille à la Banque Agricole et ma mère est femme au foyer.
Je suis au lycée pour passer mon bac. J’aimerais continuer dans le football. La vie ici est sympa mais il n’y a que trop peu d’opportunités pour travailler.
Dans 10 ans, j’espère être quelqu’un de bien et avec le meilleur aspect physique. Mon rêve est d’arriver à devenir footballer professionnel.
Ici dans le Chocó, l’éducation est médiocre parce qu’ils ne forment pas bien. Les professeurs ne veulent pas que les jeunes grandissent avec leur propre identité. Il y a peu de bons profs car la majorité est corrompue.
Ici il n’y a pas vraiment de discrimination pour être noir, car la majorité des habitants l’est. Mais ailleurs, comme à Bogota, c’est bien différent et beaucoup plus difficile.
Mon dernier message : « l’être humain vit du souvenir et de ses bonnes œuvres »
Bien à vous,
THE Nacho
VIDEO: Freestyle de Reggaeton dans une ruelle de San Vicente
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