mardi 16 décembre 2008

Adios Medellin, Ya estoy en Francia...

Bonjour à tous,

Encore désolé de ne pas avoir donné de nouvelles plus tôt... Au retour de la virée dans le nord du pays, la Guajira, les trois derniers jours à Medellin sont passés à toute vitesse pour pouvoir préparer l'exposition à Ancenis (44). Je mettrai donc mon blog à jour après les fêtes de Noël, notamment concernant les Emberas du Choco et les paysages de rêves rencontrés dans le nord du pays.

L'expo d'Ancenis approche à grand pas et je suis un peu sur le feu pour avoir tout de prêt ce lundi, jour du vernissage dans le hall de la mairie à 17h15. Pour ceux qui sont dans la région nantaise, vous y êtes conviés avec plaisir. L'expo durera jusqu'au vendredi 9 janvier dans le hall de la mairie et à la médiathèque.

Le voyage du retour s'est bien passé... Content de revenir dans le coin et de revoir tout le monde. Retour prévu sur Grenoble autour du 15 janvier.

Joyeuses fêtes de Noël à vous tous,

A bientôt,

Jean-Félix




Hola a todos,

Disculpa de no haber podido dar noticias antes. Regresando del paseo en la Guajira, el tiempo paso demasiado rapidamente para poder preparar la exposicion que tendré en Ancenis (por donde soy) à partir del lunes. Ya dejé el sol de Medallo para encontrar las nubes de Bretana... Pero soy feliz de ver otra vez despues de 5 meses mi familia y mis amigos. Prontito, despues de Navidad, pondré al dia mi blog con las fotos de los Emberas del Choco y los pausajes maravillosos del norte de Colombia. Entonces todo paso muy bien. Ojala esten bien tambien. Gracias a America Latina. Nunca olvidaré la gente que encontré durante mi camino. Quedamos en contacto. Les deseo a todos una felz navidad.

Saludos,

Jean-Félix



mardi 2 décembre 2008

Video Los Tropilocos

Bonjour,
Des nouvelles rapides pour dire que tout va bien. Je suis dans le Guajira au Nord de la Colombie. Ces derniers temps je n'avais pas de connection a internet, d'ou mon manque de nouvelles. J'espere pouvoir publier mon article sur les indigenes Emberas Katio du Choco sous huit jours, car je suis encore bien occupè sur le terrain. Retour prevu en France le 18 decembre, Exposition a Ancenis (44) le 22 decembre a partir de 17h15 a la Mairie.

Et en attendant davantage de nouvelles et de photos, le clip du court-metrage sur les Tropilocos realisè par Antsa:

http://www.dailymotion.com/video/x795qc_teaser-los-tropilocos-barrio-21_news

A bientot

Jean-Felix

Les jeunes de Quibdo, Choco

Lors du peu de temps à Quibdo, je suis allé me balader dans les quartiers de la ville. Dans le quartier de San Vicente, j’ai rencontré un jeune étudiant en langue qui travaille aussi en mototaxi. Il m’a fait visiter son quartier et m’a présenté à la bande des Beaker’s. Leur accueil, tout comme celui de ceux de Medellin, a été génial. J’ai regretté de ne pas avoir pu passer suffisamment de temps avec eux pour mieux les connaître, l’objectif principal de ma mission dans le Chocó étant d’aller visiter des communautés indigènes Embera.

Quibdo est une ville de 180 000 habitants située au bord du fleuve Atrato. La grande majorité de la population est afro-descendante, donc noire. Le peu de métisses qui y vivent sont en général de Medellin. En étant blanc, on se fait appeler Paisa (habitant de Medellin). L’image n’est pas forcément positive car ils ont la réputation de venir dans le Chocó pour y faire leurs négoces. Les habitants de Quibdo et du Chocó font preuve d’une grande humanité.

La cathédrale de Quibdo

Con el poco tiempo que he tenido en Quibdó, me fui a pasear en los barrios de la ciudad. En el barrio de San Vicente, encontré a un joven estudiante en idiomas que también trabajaba de mototaxista. Me enseño su barrio y me presento a la banda de los Beaker’s. Su bienvenida, igual que con los de Medellín, fue excelente. Qué pena que no he tenido más tiempo con ellos para conocerlos mejor, como que el objetivo de mi viaje al Choco fue de ir a visitar comunidades indígenas Emberas.

Quibdó es una ciudad de 180 000 habitantes ubicada a la orilla del Rio Atrato. La gran mayoría de sus habitantes es afro descendiente, es decir negro. Los pocos mestizos que hay vienen en general de Medellín para hacer sus negocios. Nos llaman Paisa por ser blanco y en general no está muy positivo. En Quibdó, como en el Chocó, la gente es muy simpática.




PORTRAITS de jeunes du Quartier San Vicente

On m’appelle Piolin pour être le plus jeune de la bande. Je suis né dans ce quartier de San Vicente à Quibdo. J’ai 17 ans. A 9 ans, mes parents m’ont envoyé à Guajira-Maicao près de la frontière vénézuélienne pour aller à l’école. J’ai commencé à faire des conneries avec mes potes. J’ai fait pas mal de foot et j’ai pu pas mal bouger sur la côte en étant dans la sélection de Guajira.
Je suis rentré l’année dernière sur Quibdo. Je vis chez ma mère. Comme mon père est gay, je ne veux pas vivre avec lui. Nous avons eu beaucoup de disputes, notamment parce qu’il me reprochait de trop fumer de cannabis.
Maintenant pour gagner des sous, je charge du sable provenant du fleuve Atrato. Grâce à ça, je peux acheter mes vêtements.
J’adore chanter, chanter pour les femmes et leur montrer mon talent. J’ai commencé à chanter l’année dernière en revenant sur Quibdo. J’aime chanter des chansons que j’invente et de beaucoup de styles que nous avons au sein de notre groupe Dreslows.
Je voudrais devenir un chanteur de reggaeton très connu. Parce que nous aussi les Chocoanos, nous voulons démontrer que nous avons du talent et que nous voulons nous en sortir.


On m’appelle Nacho. J’ai 17 ans. J’habite dans le quartier de Valencia, près de celui de San Vicente à Quibdo, Chocó, Colombie. Je suis né dans le département d’Antioquia à Zaragoza et y ai vécu jusqu’à mes deux ans. J’ai un frère et sept sœurs. Mon père travaille à la Banque Agricole et ma mère est femme au foyer.
Je suis au lycée pour passer mon bac. J’aimerais continuer dans le football. La vie ici est sympa mais il n’y a que trop peu d’opportunités pour travailler.
Dans 10 ans, j’espère être quelqu’un de bien et avec le meilleur aspect physique. Mon rêve est d’arriver à devenir footballer professionnel.
Ici dans le Chocó, l’éducation est médiocre parce qu’ils ne forment pas bien. Les professeurs ne veulent pas que les jeunes grandissent avec leur propre identité. Il y a peu de bons profs car la majorité est corrompue.
Ici il n’y a pas vraiment de discrimination pour être noir, car la majorité des habitants l’est. Mais ailleurs, comme à Bogota, c’est bien différent et beaucoup plus difficile.

Mon dernier message : « l’être humain vit du souvenir et de ses bonnes œuvres »
Bien à vous,
THE Nacho


VIDEO: Freestyle de Reggaeton dans une ruelle de San Vicente

Sur les hauteurs de Medellin (suite et fin)

Dimanche, je suis retourné dans ce quartier sur les hauteurs de Medellin pour donner les photos au jeunes et dire au revoir. La plupart étaient ivres à regarder le match de foot et préparaient la soirée. Le passage au 1er décembre est une date importante pour les colombien qui passent la nuit à faire la fête et à faire exploser des pétards pour fêter le passage au mois de décembre. J'en ai également appris un peu plus sur le controle du quartier. Etant justement avec ceux qui contrôlent, je ne risque pas grand chose, mais il est vrai que dans ce quartier, comme dans tant d'autres, il y a régulièrement des disparitions et les personnes sont enterrées dans des fosses communes à l'intérieur du même quartier.

Domingo, regresé en este barrio en los alto de la ciudad de Medellin para entregar las fotos y decir adios. No sé si podré regresar antes de irme a Francia, pero me gusto conocer a la gente de arriba. Este dia, muchos estaban tomando mirando el fut y preparando la fiesta de la noche. En Colombia, la noche que llega al 1ero de diciembre es muy importante y se festeja mucho tomando, bailando y hechando polvoras.



Portraits
On m’appelle Meyo. J’ai 17 ans. Je vis avec mes deux sœurs et ma mère. J’ai une copine.
Cela fait 4 ans que j’ai arrêté l’école parce que je ne voulais plus étudier. Je voulais vivre du vol. Je vais au Poblado, le quartier chic de Medellin, pour aller voler à l’arrachée des portables ou autres objets de valeur.
En ce moment, ca me plait, mais j’aimerais aussi trouver un travail pour survivre. Je ne trouve pas de travail pour ne pas être encore majeur.
La vie ici à la Silla de Santo Domingo est bien tranquille, simple. La Colombie me parait bien cool, car si tu veux te fumer un joint, tu peux.

On m’appelle “El Negro”. J’ai 17 ans. J’habite à la Silla du quartier de Santo Domingo au nord de Medellin depuis toujours. J’ai trois frères et trois sœurs. J’habite avec ma mère.
Cela fait six mois que j’ai quitté l’école. Je fais des petits boulots les samedis dans une entreprise d’assurance.
Plus tard, j’aimerais avoir une famille et une vie stable.
J’aime sortir pour aller danser et boire. Pendant la semaine, j’aime jouer au billard et au foot.
A l’étranger, je veux lui dire qu’il est le bienvenu en Colombie. Vivre dans les quartiers de Medellin, c’est ce qu’il y a de mieux.
On m’appelle “Tom Sayer”. J’ai 16 ans. J’habite dans le quartier de la Silla situé sur les hauteurs du nord de Medellin depuis toujours. Je vis avec mes parents et ma sœur de deux ans.
J’étudie les dimanches et pendant la semaine, je travaille dans la construction de bâtiments. La vie ici dans un sens est bonne de part l’ambiance et les personnes. D’autre part, elle est plus négative de part la pauvreté et la violence entre les bandes qui se battent pour se senti plus fortes que les autres.
Dans 10 ans, je me vois comme un homme avec plus de responsabilités et qui ne portera préjudice à personne.
Soyez les bienvenus dans les quartiers pauvres. Nous ne faisons de mal à personne.


Photos prises par les jeunes
Voici maintenant un peu d'espace dédié aux jeunes à qui j'ai prêté mon materiel. Ce sont eux qui ont pris ces photos. L'idée était donc de leur prêter le materiel, de leur expliquer les choses basiques et de laisser libre leur créativité.
Ahora pueden ver algunas fotos que tomaron los jovenes a quien presto mi material. La idea fue prestar las camaras, explicarlos lo basico y dejarlos tomar las fotos que querian.
Videos prises par Meyo
J'ai prêté mon bon appareil photo numérique à Meyo (le premier portrait) qui s'est chargé de faire des films. Il y a eu un peu de tout, mais au bout du compte, Rodrigo du centre culturel Platohedro a fait un petit montage qui a été projeté le soir du vernissage. Pour la première fois sur le blog, les photos en film. Cela permet aussi de voir comment s'est passée mon intégration avec eux. Ces vidéos ont été prises les deuxième et troisième jours de visite dans le quartier.
Presto mi buena camara digital a Meyo (el primer retrato) que se encargo de hacer peliculas. Ha hecho un poco de todo, pero al final, Rodrigo de Platohedro hizo un montaje que fue proyectado la noche de la inauguracion. Para la primera vez en el blog se pueden ver las fotos en video. Permite tambien darse cuento como se paso la integracion con los jovenes del barrio. Estas videos fueron gravadas los segundo y tercero dias de visita al barrio.

vendredi 28 novembre 2008

De retour à Medellin

Bonjour à tous,

Je suis bien revenu à Medellin après 10 jours dans le Choco. je suis allé voir des communautés indigènes Embera et ai rencontré également une bande de jeunes de Quibdo. Je suis rentré hier matin et je suis bien occupé à préparer mon exposition qui sera inaugurée ce soir dans un centre culturel de Medellin. Hier soir sur France Inter, en fin d'émission d'Allô la Planète, je suis passé pour témoigner de mon expérience (téléchargeable sur internet). Je vais faire mon possible pour mettre à jour mon blog ce week end.


Hola a todos,

Ya regresé del Choco despues de 10 dias en comunidades indigenas Emberas y jovenes de un barrio de Quibdo. Ahora estoy preparando una exposicion sobre las fotos de mi viaje que sera inaugurada esta noche a las 8 y durante dos semanas en:
PLATOHEDRO
Calle 49A #36.93
Barrio Buenos Aires al frente del COMFAMA.
Entonces que vengan los paisas a ver la expo!


Jean-Félix

vendredi 14 novembre 2008

Bandas de Medellin

Je suis arrivé samedi à Medellin. Après avoir fait la fête et un peu reposé, je suis parti à la rencontre de jeunes dans un quartier populaire au nord de Medellin. J’y suis allé une première fois accompagné pour prendre la température, puis la seconde fois j’y suis allé seul avec mon appareil photo. J’ai rencontré des enfants, puis je suis allé voir une bande de jeunes à un billard. Je leur ai montré les photos que j’avais prises dans les quartiers mexicains. Leur accueil a été génial. Nous avons pris des photos dès le premier jour. J’y suis retourné une seconde fois et cette fois-ci j’ai apporté tous mes appareils photos que j’ai prêtées. C’était la première fois que je prêtais tout mon matériel d’un coup sans vraiment connaître les jeunes, mais ça s’est super bien passé. Un jeune a filmé, et trois autres prenaient des photos avec des appareils différents. Nous avons bien échangé quant à nos vies différentes, même s’il reste encore beaucoup à partager. Mais le sujet qui peut être un peu tendu, c’est quand je pose des questions sur la violence, les différentes bandes. A Medellin, beaucoup de quartiers sont encore contrôlés par des groupes armés et celui-ci en fait partie. Dans un sens, je ne préfère pas trop en savoir pour ne pas prendre de risques inutiles. Le courant passe très bien avec ces jeunes et je préfère le préserver. Les Colombiens sont quand même d’une chaleur humaine et d’une gentillesse incroyable.
Je retourne dans ce quartier demain samedi, puis lundi, je partirai pendant 10 jours dans le Chocó. C’est une région peu connue de la Colombie avec un climat équatorial avec des communautés indigènes oubliées et des groupes armés. Au retour, je ferai une exposition dans un centre culturel de Medellin le vendredi 28 novembre.

Llegué a Medellín el sábado. Después de festejar y descansar un rato, me fui a conocer jóvenes de un barrio al norte de Medellín. Me fui la primera vez acompañado para ver como esta y la segunda vez me fui solo con mi cámara. Encontré primero a los niños del barrio y luego conocí la banda que estaba jugando billar. Les ensené las fotos que tomé en los barrios de México. Su bienvenida fue genial. Hemos tomado fotos de una vez y el día siguiente presté todo mi material a ellos para que unos puedan aprender a gravar películas o tomar fotos con 3 cámaras diferentes. Fue la primera vez que presté tan fácilmente mi material a jóvenes que encontré, pero todo fue muy bien. Hemos bien platicado sobre nuestras vidas diferentes aunque todavía falta mucho. El tema que está un poco más sensible, es cuando pregunto cosas sobre la violencia o las diferentes bandas. Aquí en Medellín, varios barrios están todavía controlados por grupos armados. Mejor no saber demasiado para no arriesgarse y aquí en este barrio, lo que me gusta, es convivir con los jóvenes. Los colombianos son realmente muy amistosos y simpáticos.
Regresaré mañana en el barrio y lunes me iré en el Choco. Es una región de Colombia poca conocida donde viven comunidades indígenas olvidadas y grupos armados. De regreso, haré una exposición en un centro cultural de Medellín.

samedi 8 novembre 2008

Birthday Party Privada

Pour mon dernier article sur le Nicaragua, je fais un petit clin d’œil sur une autre jeunesse, la jeunesse privilégiée du Nicaragua. Le premier week end, je suis allé à la soirée d’anniversaire d’Andreina qui fêtait ses 21 ans. D’une certaine manière, cela a été un choc pour moi de rencontrer d’un seul coup la jeunesse dorée d’un pays très pauvre après avoir côtoyé autant de jeunes exclus pendant tout mon voyage.
L’anniversaire a été une grosse fête. La tante, qui a épousé un riche américain, a prêté sa maison de vacances en bordure de mer. On a loué une grande sono, un DJ, un barman et des Mariachis sont venus chanter quand les bougies du grand et beau gâteau ont été soufflées. La tenue correcte exigée était en blanc. Dans ce petit monde à part, on aime parler américain. La plupart sont scolarisés au « meilleur campus d’Amérique Centrale, c'est-à-dire une université américaine à 15 000 dollars le semestre et ont une grande influence politique de cet Eldorado. J’ai l’impression qu’on aime faire son show pour montrer une certaine image.
Cette jeunesse cependant est consciente du monde qui l’entoure, elle a une vision de l’avenir, de l’ambition. Espérons que ces futurs leaders dirigeront le monde comme il se doit et qu’ils ne soient pas trop influencés par le moule américain néolibéral qui pour moi va droit dans le mur si rien n’est changé rapidement.

Para mi último artículo sobre Nicaragua, voy a platicar de otra juventud, la juventud privilegiada de Nicaragua. El primer fin que llegué, me fui a la fiesta de cumpleaño de una chavala llamada Andreina, que cumplía 21 años. De cierta manera, eso fue un choque para mí de encontrar así la juventud elite de un país muy pobre después de convivir durante todo mi viaje con jóvenes de barrios.
La fiesta fue grande. La tía, que se caso con un norteamericano muy rico, presto su casa secundar a la orilla del mar. Se rentaron parlantes grandes para la música, un DJ, un barman y varios mariachis vinieron cantar cuando se soplaron las velas del pastel grande. El vestido exigido fue de blanco. En este mundito a parte, le gusta hablar inglés. La mayoría son estudiantes en el mejor campus de Centroamérica, es decir una universidad norteamericana a 15000 dólares per semestre y también tienen una influencia política grande de parte de este Eldorado. Creo que le gusta mostrar una cierta imagen con su aparencia.
Esta juventud es consciente del mundo en lo cual vive, tiene una visión del porvenir y ambición. Esperamos que estos futuros líderes manejaran el mundo como se debe y que no sea demasiado influenciados por este modele americano neoliberal que por mí, ya no puede seguir así mas.




ANDREINA

Me dicen Andre. Tengo 21 años. Mi papa es francés y mi mama es nicaragüense. Nací en Miami, Florida y desde corta edad viajamos entre los Estados Unidos e Europa. Vivimos en Diriamba, Nicaragua, desde varios años. Soy de clase media alta. Estudio relaciones internacionales en la Ave María University Latinamerican Campus en San Marcos, a unos 7 km de Diriamba. En mi tiempo libre, me encanta pasar tiempo con mis amigos, pero de igual manera, me encanta el tiempo para mí misma. Me encanta ir a la playa, montar a caballo. En 10 años, me imagino trabajar probablemente en una ONG o para la Unión Europea.
La vida en Diriamba me parece muy sencilla. La gente de aquí tiene una vida muy individual. Tratan de sobresalir por ellos mismos. Pero aparte de eso, es un pueblo muy sano con muy poca delincuencia.Mi país me parece tener mucho potencial, pero es muy dependiente de la ayuda extranjera y tiene muy poca actitud de superación. Creo que probablemente iré a otro país hacer mi maestría, pero creo que cuando uno quiere a su país, siempre se termina regresando. El calor humano que existe aquí no existe en cualquier parte del mundo.
La juventud de Nicaragua se diferencia entre la educación que tiene. Mis amigos los considero con mucha conciencia del mundo exterior. El típico nicaragüense se basa en su vida diaria y de lo que pasa en Nicaragua, pero no de lo que pasa en el resto del mundo.


On m’appelle Andre. J’ai 21 ans. Mon père est français et ma mère est nicaraguayenne. Je suis née à Miami en Floride et depuis toute petite nous voyageons entre les Etats-Unis et l’Europe. Nous habitons à Diriamba au Nicaragua depuis plusieurs années. Je suis de classe moyenne supérieure. Je fais des études de relations internationales à l’University Latinamerican Campus de San Marcos à 7 km de Diriamba. Pendant mon temps libre, j’adore passer du temps avec mes amis, mais j’aime aussi passer du temps pour moi-même. J’adore aller à la plage, monter à cheval. Dans 10 ans, je m’imagine travailler probablement dans une ONG ou pour l’Union Européenne. La vie à Diriamba me paraît assez simple. Les gens d’ici ont une vie très individualiste. Ils essaient de s’en sortir pour eux-mêmes. Mais à part cela, c’est un peuple très sain avec très peu de délinquance.
Je pense que mon pays a un potentiel très important, mais il est très dépendant de l’aide internationale et n’a que peu d’initiatives propres pour se développer. Je pense que j’irai probablement faire mon master dans un autre pays, mais je crois que quand quelqu’un aime son pays, il termine toujours par y revenir. La chaleur humaine qui est présente ici n’existe pas n’importe où dans le monde.
La jeunesse nicaraguayenne est très différente selon son niveau d’éducation. Je considère mes amis très conscients du monde extérieur. Le nicaraguayen typique se base sur sa vie quotidienne et de ce qui se passe au Nicaragua, mais pas de ce qui peu se passer dans le reste du monde.