jeudi 11 septembre 2008

TEPITO, el Barrio Bravo



J’ai pu finalement passer deux jours à Tepito. Le lundi, je devais rencontrer un voisin de Christian pour qu’il me fasse découvrir le quartier, mais nous ne nous sommes pas trouvés. Je suis donc parti seul à l’aventure. J’ai rencontré quelqu’un qui m’a présenté le centre de sport où se déroulent des entrainements de boxe. Cela m’a fait penser un peu à ce que j’avais pu voir avec les Tropilocos à San Luis en beaucoup plus élaboré. Même s’ils disposent davantage de moyens, ils sont toujours en recherche de fonds pour que les jeunes du quartier puissent se mettre au sport.

Al final, he podido ir a conocer el famoso barrio de Tepito. El lunes, tenía que encontrar el vecino de Christian, pero no nos hemos encontrado. Entonces me fui solo a descubrir este barrio y sus leyendas. He encontrado a un chavo que me presento el deportivo donde se entrena el box. Me hice pensar al campo de box de los Tropilocos de San Luis, aunque esta mucho más elaborado. Como ellos, buscan fondos para que los jóvenes del barrio puedan hacer deporte.




J’ai pris la majorité des photos avec un petit appareil photo argentique avec pellicule en noir et blanc utilisé pour les ateliers potos pour enfants. C’est le mardi que j’ai photographié avec un petit appareil numérique. Les photos ne sont pas d’excellente qualité, mais j’ai préféré préservé mon matériel plutôt que de tenter de me le faire voler…

He tomado la mayoría de las fotos con una camera sencilla utilizada por los talleres fotográficos de los niños con un rollo blanco y negro. El martes, he tomado una camarita digital chiquita. La calidad de las fotos no está muy bien, pero he preferido preservar mi material para que no sea robado…

Je suis passé dans une rue en dehors du marché où il se vendait énormément de crack. J’ai pu voir beaucoup de personnes fumer cette petite pierre blanche avec un petit tube de métal argenté.

Paso por una calle donde se vendía mucho crack. He visto varias personas fumar esta piedrita blanca con un tubo de metal dorado.

Le mardi, j’ai rencontré un peu par hasard Alfonso Hernandez Hernandez, spécialiste de l’histoire du quartier et qui a été à l’origine de nombreux mouvements pour défendre et sauver Tepito d’un « réaménagement bulldozer ». Dans les années 80, il est venu en France lors du projet entre Tepito et Oullins dans la banlieue de Lyon. Un homme extraordinairement intéressant qui m’a beaucoup appris.

El Martes, encontré al señor Alfonso Hernández Hernández, especialista de la historia del barrio y que fue a la origen de varios movimientos para defender y salvar Tepito de una “rehabilitación bulldozer”. En los años 80, se fue a Francia por el proyecto entre Tepito y Oullins en la periferia de Lyon. Es un hombre muy muy interesante que me aprendí muchas cosas.




Depuis bien avant la colonisation, Tepito a toujours eu une tradition commerçante et artisanale. Populaire, c’est grâce à son business et aujourd’hui à son grand marché de la contrefaçon que ses habitants peuvent vivre. Les jours de marché, les rues sont pleines de stand. On y trouve de tout, depuis les vêtements, aux CD gravés, jusqu’aux armes et aux drogues. La violence, la pauvreté et la délinquance sont aussi plus que jamais présents. Tepito a une grande histoire et ses habitants savent en monter leur fierté d’y habiter

Desde antes de la colonización, Tepito tiene une tradición de comerciantes y artesanos. Barrio popular, es gracias a estos negocios, que sea hoy muy enfocado en la fayuca que sus habitantes pueden vivir. Los días de mercado, las calles están llenísimas de tianguis. Aquí se encuentra de todo: desde la ropa a los CDs hasta las armas y las drogas. La violencia, pobreza y delincuencia están también muy presentes. Tepito tiene una historia muy rica y sus habitantes saben demostrar su orgullo de vivir aquí.





Je suis maintenant à San Cristobal de las Casas au Chiapas. Je n’ai pas encore commencé à prendre de photos, mais je le ferai bientôt. Je suis en train de me renseigner sur comment me rendre dans une communauté indigène ou dans un Caracol qui est une communauté gouvernée par les zapatistes.

Ahora estoy en san Cristobal de las Casas desde miércoles. Todavía no he empezado a tomar fotos, pero pronto lo haré. Estoy viendo como ir en comunidades indígenas, o más bien en un caracol que es una comunidad gobernada por los zapatistas.

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