samedi 27 septembre 2008

TAPACHULA et la fin du Mexique


Les huit heures de voyages de San Cristobal à Tapachula se sont bien passées, même si j’ai eu peur de ne pas arriver à cause des pluies torrentielles rencontrées sur le chemin. La route était devenue rivière, les habitants devaient ouvrir les portes de leurs maisons pour que l’eau boueuse puisse s’évacuer.

Las ocho horas de viaje desde San Cristóbal hasta Tapachula se hicieron bien, aunque he tenido miedo de no llegar por lluvias muy importantes. La carretera parecía a un rio y los habitantes tenían que abrir las puertas de sus casas para que el agua pudiera salir.

Je suis arrivé vers 8h. Roger, rencontré par Hospitality Club, est venu me chercher à la gare. Tapachula est une ville frontalière avec le Guatemala. Ciudad Hidalgo est le poste frontalier. Beaucoup d’immigrés du Guatemala, Salvador et Honduras passent donc par cette ville pour rejoindre un peu plus tard les Etats-Unis. Mon objectif ici était donc de rechercher des immigrés, et éventuellement des Maras. Roger m’a donc emmené dans une maison d’hébergement pour immigrés. Il n’y avait pas de Maras, mais j’ai bien discuté avec quelques Honduriens. D’ailleurs, je devrais aller rendre visite à la famille de deux d’entre eux qui habitent à San Lorenzo, ville sur la côte pacifique qui se trouve sur mon chemin. Les Maras ne sont apparemment pas du tout recommandables de part leur extrême violence… Vous pourrez voir ci-dessous les témoignages de 4 immigrés rencontrés le jour de mon arrivée à Tapachula.

Llegué a las 8 de la mañana a Tapachula. Roger, que conocí por Hospitality Club, vino a recogerme a la central. Tapachula es una ciudad fronteriza con Guatemala. Ciudad Hidalgo es el puesto fronterizo. Entonces, muchos inmigrantes de Guatemala, Salvador y Honduras pasan por esta ciudad para llegar un poco más tarde a Estados-Unidos. Mi objetivo aquí fue de encontrar a algunos Maras. Roger me llevo a una casa de inmigrantes. No había maras, pero platiqué muy bien con algunos Hondureños. Ojala podré visitar a la familia de dos de ellos que viven en San Lorenzo en la costa pacífica pasando del Salvador a Nicaragua. Los Maras no son recomendables por nada, más que nada por su extrema violencia. Pueden leer abajo 4 presentaciones de inmigrantes encontrados el día de mi llegada a Tapachula.

DAVID

J'ai 27 ans. je reviens du Nord pour retourner dans mon pays qui est le Guatemala. J'habite la capitale. Cela fait trois mois que je suis parti. j'ai passé deux fois la frontière, mais ils m'ont attrapé à San Diego et à El Cajon. Ils m'ont renvoyé à la frontière mexicaine: à Tijuana puis la seconde fois à Mexicali. Je n'ai donc pas pu travailler. Je suis parti en train de marchandises et suis revenu par ce même moyen. Maintenant, je vais retravailler en tant que chauffeur de taxi à la ville de Guatemala. Je suis allé de l'Autre Côté en 1990 pendant deux ans avec mes parents. J'ai étudié au lycée de San Diego. 56 Quetzales par jour, c'est le salaire minimum dans mon pays. Cela ne suffit pas pour avoir une vie digne. C'est pourquoi nous sommes obligés de partir travailler à l'étranger. Au Guatemala, nous avons peut-être quelques aides sociales, mais cela ne suffit pas. Nous immigrons pour trouver un meilleur système sociale et pour que nos familles puissent vivre correctement. Sortir du Guatemala fut aussi pour moi l'occasion de connaître une culture différente. Le voyage fut très intéressant car j'ai pu apprendre à découvir le Mexique, peut-être même mieux que certains mexicains. Le voyage est une aventure. Il peut-être très dangereux. Certains peuvent perdre un bras, une jambe, ou la vie.

LUIS

On m'appelle "El Baby". J'ai 32 ans. Je suis né à Choluteca, Honduras. Je suis venu un peu plus tard vivre à San Lorenzo au sud du pays. Je suis en union libre et j'ai 5 enfants. C'est la troisième fois que je me rends clandestinement aux Etats-Unis. Je dois y aller pour gagner de l'argent et faire vivre ma famille. Le voyage est bien dangereux, mais grâce à Dieu, nous y arriverons. J'ai voyagé en bus depuis le Honduras jusqu'à ici à Tapachula. Je n'ai emmené que très peu d'argent avec moi. Quand je n'en ai plus, je dois m'arrêter quelques jours pour pouvoir continuer le voyage. Depuis le Honduras, je suis passé par le Guatemala sans problème. Pour passer la frontière du Mexique, nous embarquons sur des "Balsas" qui sont des embarcations de fortunes faites d'une planche de bois posée sur deux chambres à air de camion. Maintenant, j'irai en mini-bus jusqu'à Arriaga pour ensuite prendre le train de marchandise qui m'emmènera jusqu'aux Etats-Unis. J'espère arriver d'ici 15 jours. Pour passer la frontière nord-américaine, nous devons payer un coyote à hauteur de 1800 dolars. Si d'ici là nous rencontrons des barrages de contrôles migratoires, il faut sauter du train et se cacher. Je pense rester environ 2 ans aux Etats-Unis. Là-bas, je travaille en tant qu'ébenniste, peintre en bâtiment ou dans la contruction. Je rentrerai en avion grâce à l'argent que j'aurai gagné.

MARIO

On m'appelle le Peluche. J'ai 29 ans. Je suis né à Pespire dans la région de Choluteca, au Honduras. Depuis 6 ans, j'habite à San Lorenzo. Je suis en union libre et j'ai 3 enfants. Je travaille en tant que soudeur et gagne environ 300 dolars par mois. C'est la première fois que je me rends aux Etats-Unis. J'en suis obligé, car mon salaire ne me permet pas de vivre. Jusqu'à présent, le voyage a été plutôt tranquille. J'ai juste eu un peu peur en passant le fleuve. Je pense rester aux Etats-Unis environ 3 ans pour pouvoir me construire une maison en rentrant dans mon pays et y loger ma famille. C'est dur de devoir laisser sa famille, mais je n'ai pas d'autre solution pour l'aider. J'aimerais que la situation en Amérique Centrale s'améliore et que le gouvernement fasse quelquechose pour son peuple.

YUVINI

Dans mon village, on m'appelle Chocolatin. J'ai 21 ans. Je suis de San Pedro Sula au nord du Honduras. Je suis en union libre et j'ai une fille de 8 ans. Je suis musicien et je chante depuis que j'ai 17 ans. Avec mon groupe "Honduras Band", nous jouons lors de fêtes ou de foires, dans des restaurants, des bars... La situation dans mon pays est très difficile. Mon pays est magnifique, mais il est très pauvre. Je gagne environ 300 dolars par mois. Aux Etats-Unis, j'espère pouvoir gagner 300 dolars par semaine. Je suis aussi électricien, je sais cuisiner. J'espère donc pouvoir trouver un travail sans trop de problème aux Etats-Unis. C'est la première fois que je voyage jusque là-haut. Jusqu'à maintenant, le voyage m'a paru facile. Je ne sais pas comment ca va se passer un peu plus loin. Je prie Dieu pour que tout se passe pour le mieux. J'ai un oncle à Houston. Je ne l'ai pas encore appelé, mais il devrait pouvoir me filer un coup de main. Mon beau père y est aussi. Cela me fait souffrir de devoir laisser les personnes que j'aime. Des fois, j'ai envie de pleurer, mais il faut tenir bon. Cela fait trois jours que je suis sur la route. J'espère rester de l'Autre Côté au maximum deux ans pour revenir chez moi, construire ma maison et améliorer ma situation économique.


Le 4 Octobre 2005, Tapachula et cette région du Chiapas a été gravement touché par l’ouragan Stan. La ville a été coupée du monde pendant plus de 4 jours. Le fleuve Coatan est grossi jusqu’à une envergure de 80O mètres, emmenant avec lui plus de 2200 maisons construites sur ses rives. Les pluies torrentielles ont emmenée avec elles plus de 34 ponts, dont la majorité était de la voie ferrée. La population de Tapachula est restée très marquée par l’ouragan Stan. Depuis cette date, le train s’arrête à Arriaga, à environ 250 km au nord de Tapachula. La voie ferrée est soi-disant en restauration, mais les frais sont considérables. Les immigrés doivent donc se rendre à Arriaga en mini-bus pour pouvoir prendre le train (ou plutôt les trains) qui les emmèneront aux Etats-Unis.
Tapachula est également située à environ 30km du volcan Tacana (4110 mètres d’altitude), volcan explosif qui ne s’est pas encore éveillé. Ici, il fait environ 30 degrés, mais avec une très grande humidité. Cela change donc beaucoup de San Cristobal. Je suis assommé par cette chaleur tropicale et ici on transpire tout le temps. Ici, il y a aussi pas mal de maladies transmises par les moustiques : paludisme, malaria, dengue. Il faut donc se protéger…

El 4 de Octubre del 2005, Tapachula y el Estado de Chiapas fueron gravemente dañados por el huracán Stan. La ciudad estuve cortada del mundo durante más de 4 días. El rio Coatan crecí demasiado para medir 800 metros de largo, llevando más de 2200 casa de su orilla. Las lluvias llevaron también 34 puentes, en mayoría puentes ferrocarriles. La población de Tapachula todavía queda muy marcada por este Stan. Desde la fecha, le tren solo llega hasta Arriaga, a unos 250 km al norte de Tapachula. Se dice que la vía ferrocarril esta en reparación, pero el costo está demasiado alto. Los inmigrantes deben entonces ir en combi hasta Arriaga para tomar los trenes que les llevara hasta Estados Unidos. Tapachula está ubicada a como 30 km del Volcán Tacana (4110 metros de altura), volcán explosivo que todavía no se he despertado. Aquí, en el dia, hace como 30 grados, pero con mucha humedad. Este clima cambia demasiado con el de San Cristóbal. Me canso mucho con este calor y se suda todo el dia. Aquí hay varias enfermedades transmitidas por los mosquitos: paludismo, malaria, dengue. Hay que protegerse pues…


La ville frontalière de Ciudad Hidalgo

Ciudad Hidalgo est la ville frontalière la plus au sud du Mexique. Le fleuve Suchiate est la frontière naturelle avec le Guatemala. Sous les yeux des autorités, mais moyennant finance, le trafic est intense: denrées alimentaires, carburant, gaz, biens de consommation et immigrés transitent sur ces balsas faites de chambres à air de camion et d'une planche de bois. Près du rivage, on trouve tout un marché illégal avec des hangars remplis de marchandises qui ne seront pas déclarées pour les passer de l'autre côté. Je n'en dis pas plus, les photos parlent d'elles mêmes...

La ciudad fronteriza de Ciudad Hidalgo

Ciudad Hidalgo est la ciudad fronteriza con Guatemala, la ultima al sur de México, Chiapas. El rio Suchiate es la frontera natural. Abajo de los ojos de las autoridades, pero gracias a contrapartes financieras, el trafico es intenso: productos alimentarios, gazolina, gaz, bienes de consomacion e inmigrantes pasan de un pais al otro sobre estas balsas hachas de una tabla de madera sobre dos camaras de llantas de camiones. Al lado del rio, se encuentran muchos tianguis y bodegas ilegales llenas de productos que pasaran del otro lado sin declaracion. No les digo màs, las fotos hablan mucho...

Et les camions guatemaltèques font la queue pour remplir leurs réservoir de pétrole mexicain, meilleur marché...

Los trailers guatemaltecos vienen a llenar sus tankes de gazolina mexicana, mas barata de este lado...

Les trains

Depuis Tapachula, les immigrés prenaient le train de marchandise pour monter vers le nord. Ils devaient d'ailleurs faire un échange à San Luis Potosi, toujours en se cachant et en demandant de l'aide aux personnes qu'ils rencontrent. Depuis l'ouragan Stan en 2005, le train ne passe plus. Il faut donc remonter 250 km vers le nord pour embarquer. A propos des Maras, je ne les aurais pas trouvé. Ce que j'ai appris, c'est qu'ils ont eu beaucoup d'influence sur tout leur passage. Sur la côte, on trouve depuis peu le phénomène des bandes comme je l'ai connu à San Luis, reconnaissable par les tatouages, la drogue et la violence. Les maras seraient à l'origine de ce nouveau mouvement dans ces lieux si isolés. Une nouvelle mode au Mexique: les Emos (genre Tektonik en France). Les bandes vont frapper les Emos, et cela crée encore plus de violence... Revenons au train: vous pourrez voir ci-dessous ce qu'il reste de la gare. Certains wagons sont habités par les anciens employés du chemin de fer.

Los trenes
Desde Tapachula, los inmigrantes tomaban el tren para subir al norte. Tenian que intercambiar de tren en San Luis Potosi donde vivi un ano, siempre escondendose y pidiendo el peso a la gente que encontraba. Ahora, desde el huricano Stan en el 2005, el tren ya no pasa. Tienen que ir en combia hasta Arriaga a 250 km mas al norte para poder subir a este tren de mercancias. No habré encontrado aqui ningun Mara. Aprendi que ellos, pasando por el tren en pueblitos, han tenido mucha influencia sobre los jovenes locales. Encontramos el fenomeno del pandillerismo desde hace poco en pueblitos de la costa, reconociendo los jovenes por sus tatuajes, su violencia y el consumo de droguas. Los maras estarian entonces a la raiz de este fenomeno en los pueblitos de la costa. Tambien ahora hay la nueva moda de los Emos, parecidos a los Tektonik en Francia. Los pandilleros van a buscar los Emos para golpearlos. Eso cree todavia màs violencia... Volviendo a los trenes, abajo podran ver fotos de lo que queda de la estacion de Tapachula. Algunos carros estan ocupados por los ante-empleados de la via de ferrocarril.

Les Ruines d'Izapa
Un côté plutôt touristique et historique de Tapachula: les ruines d'Izapa. Sur les 120 ha du site, seule une petite pertie a été découverte. Ce site est connu par les archéologues car Olmèkes et Mayas s'y seraient rencontrés...


Las Ruinas de Izapa
Un lado mas turistico y historico de Tapachula: las ruinas de Izapa. Sobre los 12O ha del sitio, solo una parte muy chica fue descubierta. Estas ruinas son conocidas por los archeologos porque los Olmecas y los Mayas se habrian encontrados...



Chocohuital


C'est un peu par hasard que je me suis retrouvé dans le lieu paraisiaque de Chocohuital au bord du pacifique ce week end. Les parents de Roger qui m'hébergaient allaient à une fête de famille près de Tuxcla Gutierrez. Le père a contacté un de ses amis vivant à Pijijiapan. Celui-ci m'a prêté sa maison de vacances pour les deux demi-journées et la nuit que j'ai passées à Chocohuital. Ce petit village est situé au bord d'un petit lagon d'eau douce alimenté par les eaux de pluie venant des montagnes. L'été, l'eau y est salée. J'ai fait la connaissance des voisins, pêcheurs de père en fils. Ils m'ont emmené faire un tour en barque. De l'autre côté du lagon, c'est l'Océan Pacifique avec une plage d'environ 100 mètres de large. La biodiversité y est impressionnante: requins, tortues de mer, crocodiles, pélicans, vautours, perroquets, etc... Ici, il n'y a pas de communauté indigène comme à San Cristobal. Les habitants de communautés sont métisses et parlent espagnols. La très grande majorité sont pêcheurs et luttent pour survivre... A Noel ou pendant la semaine sainte, les touristes envahissent la plage et cela les aide un peu, le poisson devenant rare...

Chocohuital

Fue de pura casualidad que vine a conocer el lugar marvilloso de Chocohuital la costa chiapaneca del Pacifico. Los papas de Roger iban a una fiesta familiar por Tuxcla Gutierrez. Su papa contacto un amigo que vive en Pijijiapan y el me presto su casa de vacaciones por el fin de semana. Este pueblito esta ubicado a la orilla de una laguna (de agua dulce por las lluvias y de agua salada del mar en verano). Cruzando a la laguna, llegamos a la playa, que mide al rededor de 100 metros entre las aguas de la laguna y del mar. Conoci a los vecinos pescadores. me llevaron a pasear en su lancha. La biodiversidad esta increible: tiburones, crocodiles, tortugas, y muchisimos pajaros diferentes. Aqui no hay comunidades indigenas. La gente es mestiza y habla espanol. La gran mayoria de los habitantes son pescadores y luchan para vivir. El turismo de Navidad y Semana Santa les ayuda tambien, porque el pez se hace ya raro...



MOISES
On m'appelle Moyo. J'ai 22 ans. Je suis né ici à Chocohuital. Nous sommes 6 frères et une soeur. Je suis célibataire. Nous vivons tous de la pêche au village. J'ai quitté l'école en primaire. Ici, nous laissons de côté l'école assez tôt pour pouvoir aider nos parents à la pêche. En journée, nous allons pêcher de 6 heures du matin à 6 heures du soir, ou si nous allons pêcher de nuit, nous partons à 17h pour revenir à 8 ou 9h le lendemain matin. Je pars pêcher avec mon frère. Un tient la barre pendant que l'autre s'occupe du filet. Par bonne pêche, nous pouvons gagner 200 pesos (15€). Quand nous n'avons paas de chance, nous ne gagnons rien... J'aime jouer au foot. Ici, nous ne faisons pas de sport marin, car après 12h de travail en mer, il faut passer à autre chose. La vie est belle ici, sauf quand il pleut où cela devient plus difficile. Dans 10 ans, la situation sera beaucoup plus difficile. La quantité de poisson s'épuise, le prix de l'essence n'arrête paas de grimper. Si ne faisons pas attention à la nature, tout va disparaitre pour toujours.

Je tenais à remercier la famille Farrera pour sa grande générosité, leur hospitalité et leur gentillesse. Grâce à eux, j'ai pu découvrir le sud du Chiapas et passer mes derniers moments au Mexique dans d'excellentes circonstances

Queria agradecer toda la familia Farrera que me hospedo en Tapachula por su gran generosidad, disponibilidad e amabilidad. Gracias a ellos, he podido descubrir el sur de Chiapas y pasar mis ultimos momentos en México en excelentes circonstancias.

Demain à l'aube, je pars je pars pour le Guatemala. J'irai à San Lucas chez Rudy, entre Guatemala et Guatemala Antigua, que j'ai rencontré par Hospitality Club. J'espère avoir le temps d'aller faire un tour dans le Quiché. A bientôt pour de nouvelles aventures!

Manana a las 7 me voy a Guatemala. Iré a San Lucas, entre Guatemala y Guatemala Antigua en la casa de Rudy que encontré con Hospitality Club tambien. Ojala alcanzaré ir al Quiché algunos dias. Nos vemos prontos para mas aventuras!

Jean-Félix

1 commentaire:

Anonyme a dit…

Bonjour mon frère,
Juste un petit commentaire, les emos existent en france aussi, mais bon c'est pas tektonik. Enfin c'est du détail. Profite de la diversité des espèces, bientôt y en aura plus