lundi 3 novembre 2008

Les jeunes de Casares

Casares, tout comme le reste du Nicaragua, a une population jeune impressionante. A côté de la pêche artisanale, je me suis intéressé à cette jeunesse de milieu rural. Depuis quelques mois, des bandes se sont formées. On en compte environ trois: Los Cholos, Los Murcielagos, Los Guapos et même une bande de filles appellée las Rotas. Les affrontements sont surtout visibles entre les Cholos et les Murcielagos. Mais rien à voir avec le Mexique. Ici, on reste au lancé de pierres, mais si personne ne fait attention, la situation pourrait déraper dans un futur proche.

Casares, como todo el resto de Nicaragua, tiene una poblacion joven muy importante. Despues de la pesca artesanal, queria conocer un poco mas estos jovenes de medio rural. Desde hace pocos meses se formaron algunas pandillas. Se cuentan al rededor de 3: Los Cholos, Los Murcielagos, Los Guapos y tambien una banda de mujeres llamada las Rotas. Los afrentamientos se encuentran principalmente entre los Cholos y los Murcielagos. Pero nada que ver con México. Aqui se afrentan con piedras, pero si nadie tiene cuidado, esta situacion se puede empeorar en un futuro proximo.



Los Cholos



Los Cholos sont la première bande que j'ai rencontré. Leur accueil a été super. La plupart d'entre eux viennent de villes comme Diriamba ou Managua. Ils vivent dans le quartier "Milagros de Dios - Cahualinca" qui est un peu à l'écart du centre de Casares. Les maisons ressemblent à des cabanes de bois et les rues sont des chemins de terre. Vous pouvez lire ci-dessous quelques portraits de ces jeunes
Los Cholos sont la primera banda que encontré. Su bienvenida fue genial. la mayoria de ellos vienen de la ciudad, como Managua o Diriamba. Viven en el barrio "Milagros de Dios - Cahualinca" que es a fuera del centro de Casares. Las viviendas son bien humildes, la calles son caminos de tierra. Pueden leer abajo unos retratos que presentan algunos chavos.




MARCO ARIEL
On m’appelle Pegajoso. J’ai 20 ans et je suis pêcheur. Je pars en mer vers 15h et reviens le lendemain autour de 5h du matin. Nous sommes 5 par barque : le capitaine tient la barre et les 4 marins s’occupent des filets. J’ai une femme qui s’appelle Tania qui est enceinte, mais pas de moi. Je n’aime pas boire de trop, parce qu’ici beaucoup boivent à ne plus en pouvoir et ils se comportant comme des fous. J’aime faire du baseball. J’aimerais devenir capitaine de barque parce qu’aujourd’hui je ne suis que marin. J’aimerais posséder ma propre barque.



FELIX
On m’appelle Pirulino. J’ai 16 ans. J’ai un frère et 4 soeurs. Nous venons de la capitale du Nicaragua et cela fait 5 ans que nous vivons ici. Nous avons déménagé car notre maison de Managua était en train de s’écrouler. Je suis pêcheur. Ce petit village de 5000 habitants me plait bien car ici c’est bien plus tranquille qu’à Managua. Là-bas, si c’est dangereux. J’aime bien traîner dans les rues avec mes potes, manger et m’occuper de la maison. Dans 10 ans, j’aimerais avoir ma femme, mes enfants et travailler de ce dont je pourrai.


ELVIN
J’ai 19 ans. Je suis né à Casares au Nicaragua. J’habite avec mes parents et j’ai une fille qui a un an et deux mois.Ici la vie est bien dure. Il n’y a pas de progrès. Il n’y a pas de travail. N’importe où au Nicaragua, c’est pareil. A Casares, la vie est tranquille car il n’y a pas trop de danger. Le gouvernement que nous avons aujourd’hui est très dur avec son peuple. Le prix du pétrole a flambé et le prix de la nourriture aussi. Cela fait trois ans que le président Ortega gouverne le pays et le pays va de pire en pire. Dans 10 ans, je veux aller vivre à l’étranger pour pouvoir améliorer ma situation parce qu’ici, c’est tout simplement impossible.Un message à tous les jeunes qui traînent en bandes ou non : qu’ils ne se mettent pas dans les drogues et dans l’alcool, parce cela détruit tout.

EDUARDO
On m’appelle Bambucha. J’ai 18 ans. Je suis aide-maçon. J’aime les femmes mures (pour leur expérience).Je suis né à Diriambia, mais ma famille est de Casares. Mon quartier s’appelle « Milagros de Dios –Cahualinca ». J’aime sortir dans les bars ou les boites. Je fais partie d’une bande que nous avons appelé les « Cholos ». Nous existons depuis environ 6 mois. Il y a environ un an, il n’y avait pas de problème ici. Ceux de Casares ont commencé à voler et à nous frapper en bande. Pour résister, nous avons décidé de faire la même chose. Dans 10 ans, je m’imagine avoir deux enfants et trois femmes. J’aimerais devenir mécanicien. Ici, il n’y a pas beaucoup d’opportunités de travail. J’aimerais aller travailler à l’étranger. Les Cholos de Cahualinca saluent tous les people de France.

EBERTH
On m’appelle Guarito parce que j’aime bien la picole (el guaro). J’ai 19 ans. Je travaille de ce que je peux trouver: bâtiment, pêche,… Ma famille est de Casares. J’ai une copine, mais pas encore d’enfant. J’aime faire du sport, comme le football. Avec la pêche, on peut gagner pas mal, comme 15 dollars pour une nuit de travail. Dans le bâtiment, on ne peut travailler qu’en été quand il ne pleut pas. Ici, la vie est cool car ce n’est pas trop dangereux. J’aimerais apprendre la charpenterie et pouvoir voyager.

INGRID
On m’appelle la Pingouine. J’ai 17 ans. Je vivais à Managua, mais j’habite ici depuis 5 ans. Nous sommes venus avec mes parents et mes 7 frères et sœurs à Casares parce que ce village était plus tranquille, mais je suis entrée dans la délinquance à cause de trop traîner dans les rues. Mon mari, Ebert, est lui aussi un mec de bande. J’ai un fils de 2 ans et je suis enceinte. Il ne veut pas reconnaître le bébé car il dit qu’il est de toute la bande. Je voudrais qu’il se sente responsable.
Pendant mon temps libre, j’aime écouter de la musique, boire, embêter les garçons et aller frapper la bande adverse.
Je ne travaille pas, je passe mon temps à glander. Personne ne me voulait à l’école car j’étais trop turbulente. Je l’ai donc quittée à 9 ans. Dans 10 ans, qui sait ce qui pourra bien se passer…
Ce petit bled est un désastre, rien ne fonctionne. Il y a maintenant des bandes. Qu’elles continuent à se taper dessus.

SURGEY
On m’appelle la Caponera. J’ai 19 ans. Je viens aussi de Managua et je suis arrivé à Casares à 12 ans.
Dans la journée, je vais à la plage attendre que mon mari appelé Pellin revienne de la pêche. Il boit beaucoup de picole. Il me frappe parce qu’il dit que je sors avec d’autres cholos.
J’ai quitté l’école à 8 ans parce que je me suis fait frapper par un cheval. Ma mère s’est occupée de moi vu que j’étais une petite fille. Je suis venu à Casares et me suis marié à 13 ans. J’ai vécu 4 ans avec mon mari. Il me frappait quand il sortait avec d’autres filles.
Avec lui, j’ai eu trois enfants, mais un est mort quand il avait un an. Mes filles ont 7 et 4 ans. L’aînée est un désastre parce parfois elle veut me frapper.
Pendant mon temps libre, j’aime aller faire la fête et boire
Dans 10 ans, je m’imagine vieille. Personne ne voudra de moi.

Las Rotas
Las Rotas est un petit groupe de filles. C'est avant tout un groupe d'amies. Elles ne sont pas violentes, mais très féministes. Elles se retrouvent près de la plage, car la plupart de leurs familles gardent des grosses maisons de propriétaires qui ne viennent que très rarement à Casares. Voici les portraits.
Las Rotas es un pequeno grupo de mujeres. Es mas que nada un grupo de amigas. No son violentas, pero muy feministas. Se juntan cerca de la playa porque la mayoria de ellas cuidan con sus familias a grandes casas de unos duenos que no viven aqui. Ahora los retratos.


ANDREINA
Je fais partie de la bande de filles appelée Las Rotas (les Cassées). J’ai été crée et je suis née ici à Casares au bord du Pacifique au Nicaragua.
Plus tard, je voudrais être assistante bilingue et continuer à apprendre d’autres langues étrangères. J’aimerais travailler à l’étranger, comme par exemple à Cartagène, Colombie.
Dans mon temps libre, j’aime écouter de la musique, sortir et picoler.
Pour moi, la vie ici est très mauvaise parce qu’il n’y a pas de développement et pas de travail non plus. La politique me dégoute pour le président que nous avons. Mon peuple a vu passer des années de faim et de guerre. Cela a peut-être changé un tout petit peu et c’est loin d’être suffisant.
Une dédicace à tous les Brothers du monde qui vont me voir sur cette photo. Et n’oubliez pas, toutes et tous, que ce sont les femmes qui commandent.

DORIS

Je fais partie de la Rotas. J’ai 19 ans. J’ai un fils d’un an et je suis mère célibataire. C’était un accident, mais j’aime mon fils. Je vis avec mes parents et mes 8 frères et sœurs à Casares, Nicaragua. Je n’étudie pas et ne travaille pas non plus. Je m’occupe de mon fils, tout en étant encore prisonnière de l’autorité parentale. Je travaille donc à la maison. J’aimerais travailler et m’en sortir avec mon fils. Il faudrait que j’aille travailler au Costa Rica, parce qu’ici, il n’y a pas de vie possible. Je laisserais mon fils à mes parents et je pourrai ainsi leur envoyer de l’argent puis construire ma maison en rentrant pour ne dépendre plus que de moi. Je n’ai plus envie de vivre avec un homme parce que j’ai eu de très mauvaises expériences. Ou peut-être un jour rencontrerai-je un homme qui saura me considérer pour ce que je suis et qui saura aimer mon fils.

ANA

J’ai 14 ans. On m’appelle Ronaldinho parce que j’adore le football. Je suis une de plus de la bande des Rotas. Ce sont nous qui dirigeons les hommes. Pendant mon temps libre, j’aime écouter de la musique, jouer au foot (un sport qui me fascine) et être avec mes amies. J’aimerais voyager à tous les pays et en particulier en France. Je suis en 4ème. J’aimerais travailler en administration d’entreprise et hôtellerie. J’ai 4 frères et deux d’entre eux font partie de la bande des Murcielagos (chauve-souris). La majorité d’entre eux sont des enfants. Je voudrais dire aux femmes qu’elles ne se laissent pas faire par les hommes et aux hommes, je voudrais qu’ils sachent qu’en réalité, ce sont nous les femmes qui commandent. Et une dédicace à tous les frères du monde.

CATALINA

Je suis une Rota (Cassée) de plus. C’est comme cela que s’appelle mon groupe d’amies. J’ai 17 ans et j’habite à Caseres depuis toujours. Je suis en seconde. J’aimerais devenir architecte. J’aimerais aussi découvrir plusieurs pays, dont plus particulièrement le Brésil. Pendant mon temps libre, j’aime écouter de la musique, jouer au foot et m’amuser avec mes copines jusqu’à ne plus en pouvoir… Ma communauté est pour moi un village tranquille car ici il n’y a pas de violence. Mon pays est magnifique de part ses lacs et volcans et ses traditions uniques. Une dédicace à tous les autres pays amis du monde entier. Il faut prouver que nous pouvons nous en sortir, même si nous n’avons presque rien. Il faut affiner qui nous sommes en se battant jusqu’à la victoire.

LESLIE
J’appartiens au groupe d’amies Las Rotas. On m’appelle la Chirota. J’ai 14 ans. Je suis en 4ème. Pendant mon temps libre, j’aime écouter de la musique, jouer au foot et être avec mes amies. J’aimerais être diplômée en langues étrangères pour pouvoir connaître des pays différents du mien, comme Argentine par exemple. Mon village est beau. Je l’aime parce qu’il est tranquille. Je l’aime aussi pour sa plage. Mon père est pêcheur et ma mère femme au foyer. J’ai un frère que étudie au Costa Rica, 5 frères et sœurs du côté de mon père qui ne vivent pas ici et 3 autres qui vivent à la maison. Salut à toutes les bandes de potes du monde.
Los Murcielagos
Je n'ai pu discuter qu'avec une petite partie de Murcielagos (Chauve-souris) et ne réaliser que deux interviews. Cette bande traîne dans la rue principale de Casares. On dit qu'il faut se méfier d'eux, mais j'ai également eu un bon rapport avec eux.
Slo he podido platicar con una parte de los Murcielagos y hacer dos intevistas. Esta banda vaga en la calle principal de Casares. Se dice que hay que tener cuidado con ellos, pero he tenido una buena relacion con ellos.

TULIO NOEL
On m’appelle Punzón. J’ai 18 ans. Je fais partie de la bande des Murcielagos (les Chauve-souris). Les gens du village nous appellent ainsi car on traine dans la rue la nuit. Nous sommes 18. Nous habitons et traînons dans la rue principale de Casares.
Je suis pêcheur. A 13 ans, je suis tombé du toit de l’école et je me suis fracturé le bras. Après cet accident, je n’ai pas voulu retourner à l’école et je suis allé travailler. Et en tant que pêcheur, je me sens bien mieux. Dans 10 ans, je m’imagine être capitaine de barque, car c’est la seule opportunité qui pout s’ouvrir à moi.
Pendant mon temps lire, j’aime vagabonder dans les rues et wiskyer. La vie ici me parait bien cool parce que j’ai mes amis, ma famille et nous nous connaissons tous très bien.
Aux jeunes du monde, qu’ils prennent soin d’eux, plus que tout.


YACER ENAR
On m’appelle Dada. J’ai 16 ans. J’habite à Casares depuis toujours. Mon travail est d’emmener de l’eau ou du sable aux habitants du village avec deux bœufs et une charrette. Je travaille depuis que j’ai 11 ans parce que ce travail m’a plu depuis tout petit. J’aurais aimé étudier quelque chose, comme la construction par exemple, mais je n’ai pas pu le faire par nécessité de survie. Je me sens heureux avec ce que je fais et je veux rester vivre ici. Pendant mon temps libre, j’aime monter à cheval et m’occuper des animaux. J’aime aussi jouer au foot. J’aime la vie de mon village parce qu’elle est vivante. Mon groupe d’amis s’appelle les Murcielagos. Salut à tous.

Otros

Bien sûr, tous les jeunes ne font pas partie de bandes. Voici deux autre portraits

Claro, no todos se meten en pandillas. Aqui vienen dos retratos de mas.


SALOMON

On m’appelle Alesander. J’ai 22 ans. Je travaille en tant que pêcheur à Casares. J’ai une fille ici et une autre à Managua. Je suis originaire de Chinandea, un peu plus au nord du pays. J’y ai vécu deux ans puis je suis venu à Managua. J’habite à Casares depuis 5 mois.
J’en avais marre d’être dans une grande ville comme Managua. Je suis donc venu à Casares pour y trouver plus de tranquilité et j’ai rencontré une fille. J’ai maintenant pas mal de potes, même si au début ce n’était pas si évident que ça pour s’intégrer.
Je n’habite pas ici tout le temps. Parfois je rentre quelques mois sur Managua pour voir ma famille et ma fille. Là-bas, je peux travailler en zone franche dans une maquila pour fabriquer des vêtements (chemises, pantalons,…). En y travaillant de 7 à 17h, cette entreprise chinoise me paie 32 euros pour 15 jours.
J’ai arrêté l’école à 15 ans parce que ça m’ennuyait et que j’avais beaucoup de problèmes avec les autres garçons. Je suis donc parti travailler à la maquila.

JOAQUIN
On m'appelle Chimbolita. J'ai 22 ans. je suis né à Casares, Nicaragua. Je suis marié depuis 4 ans et j'ai mon fils Peter de deux ans. J'ai commencé à travailler à partir de 13 ans. J'ai arrêté l'école parce que je préférais gagner ma vie. Je suis pêcheur. Je pars en barque et des fois, je plonge aussi. En général, je vais en mer vers 16h et je reviens le lendemain vers 9h du matin. Ici au village, on vit tous de la pêche. Les jeunes de 6 ans commencent déjà à s'y mettre. Ici la vie est dure car la pêche est notre seule ressource. Notre salaire dépend donc de la pêche: parfois on peut pêcher pour 50 dollars, d'autres fois pour 3 ou encore zéro. J'adore surfer. J'aurais aimé faire des compétitions à l'étranger, mais ici ils ne font rien pour encourager le sport. Vu que je n'ai pas pu me faire sponsoriser, j'ai dû arrêter. Dans 10 ans, j'imagine que le village sera bien plus développé et touristique. Avant, nous n'avions pas d'électricité. Maintenant c'est bon, on est éclairés. Ils sont en train de construire la route et bientôt nous aurons l'eau courante. Cela encouragera le touriste à venir et il viendra avec son argent, ce qui nous aidera beaucoup.

Le Sport

Le sport est essentiel pour les jeunes et comme le disait Joaquin ci-dessus, au Nicaragua, pas grand chose n'est fait pour encourager cela. J'ai trouvé qu'à Casares, les jeunes boivent énormément d'alcool fort. Il n'y a peut-être pas beaucoup d'autres drogues, mais boire du Rhum à la bouteille, c'est assez fort. Et se balader dans les rues tard la nuit totalement ivre, cela peut bien sûr engendrer la violence. En faisant du sport dans un club, en respectant une certaine hygiène de vie, le jeune ne tomberait pas dans des situation pareilles. Comme vous pouvez le voir avec les photos ci-dessous, les jeunes sont très demandeurs d'équipements (baseball, foot, boxe...) et d'encadrement.

El deporte es algo esencial para el desarrollo del joven. Como lo decia Joaquin arriba, en Nicaragua noy hay mucho hecho en favor del deporte. Segun mi, en Casares, los jovenes beben demasiado alcohol, en particular licores. No hay muchas drogas, pero chupar el rum a la botella es algo fuerte. Y vagando toda la noche en las calles totalmente bolo, eso pueden tener por consecuencia la violencia. Haciendo deporte en un club, aprendiendo a tener un higiene de vida, los jovenes no caierian es tales situaciones. Como lo pueden ver con las fotos de abajo, los jovenes son muy queridores de infraestructuras (baseball, fut, box...) et de alguien que les puede entrenar.

Base ball avec une branche et des bouchons de bouteilles en plastique.
Basebol con una rama y tapas de botellas de plastico.

Boxe sauvage sur la plage. Il leur manque un sac de boxe pour s'entraîner.

Boxe salvaje en la playa. Les falta una bolsa de box para entrenarse.

1 commentaire:

Fernand a dit…

Super Jean-Félix!! Hier soir, mercredi, j'ai animé avec Pedro et Silvia l'émission "Quinto Centenario" à Radio Grésivaudan. J'ai parlé de tes rencntres avec les maras, lu un de tes portraits et parlé de ton étapes au Nicaragua à Casares ; puis Pédro, assis sur une chaise devant son ordinateur sans risque, était halluciné de voir ces photos de maras !!! Et il a raconté aussi à la radio tes rencontres plus tranquilles avec les pècheurs.. Tu auras des interventions à faire dans son collège et voir une expo au lycée horticole de St ismier en plus.
Bien à toi.
Fernand
ps : ta soeur a raison... ;-))