lundi 13 octobre 2008

IIIer Foro Social de las Americas

C’est un peu par hasard que j’ai su que le 3ème Forum Social des Amériques avait lieu à l’Université San Carlos de la ville de Guatemala. Il s’agit d’un espace de rencontres des peuples du continent Américain où débats et échanges ont lieu sur la thématique des luttes contre la mondialisation néolibérale et l’union des peuples discriminés. Après 500 ans de soumission, on espère y construire des alternatives durables pour le droit des peuples.

Es un poco por casualidad que he encontrado este tercero Foro Social de las Américas en la Universidad San Carlos de la ciudad de Guatemala. Es un espacio donde se encuentran los diferentes pueblos del continente americano para debatir e intercambiar experiencias de luchas antes la globalización neoliberal y la unión de los pueblos discriminados. Después de 500 años de sumisión, esperamos encontrar alternativas durables para el derecho de los pueblos.


Las Mujeres

Les femmes avaient une place importante lors de ce forum. J’ai été agréablement surpris de rencontrer autant de mouvements féministes des différents pays d’Amérique Latine et de beaucoup de communautés indigènes différentes. Entre autres, elles dénonçaient la discrimination des femmes, les violences dont elles peuvent souffrir injustement, mais aussi des thèmes plus généraux comme le manque d’eau (car les sources ont été achetées par des entreprises étrangères) ou encore les pesticides utilisés pour les cultures (« il faut utiliser les méthodes de nos ancêtres et non être soumis à l’invasion des produits étrangers qui contiennent des produits chimiques mauvais pour la santé »).

Las mujeres tenían un lugar importante en este foro. Fue positivamente sorprendido de encontrar tantos movimientos feministas de varios países de América Latina y de varias comunidades indígenas. Entre otros, denunciaron la discriminación de las mujeres, las violencias de que sufren injustamente, pero también de temas más generales como la falta de agua (porque las fuentes de agua fueron compradas por empresas multinacionales) o también el uso de abonos químicos para las culturas (“hay que usar los métodos ancestrales y no comprar comida chatarra importada que contiene químicos que dañan a la salud”).

MOJOCA (MOvimiento de los JOvenes de la CAlle)
http://www.amistrada.net/

Pendant le forum, j’ai également rencontré une institution appelée MOJOCA qui aide les jeunes de la rue. Il s’agit d’un établissement autogéré. Ils aident les jeunes femmes enceintes dans une maison spéciale et les jeunes de la rue en général dans une autre maison dans le centre de la capitale. Ils leur donne un soutien psychologique, les aide à laisser de côté les drogues, à préserver leur santé, à retrouver des valeurs humaines et leur offrent une formation pour pouvoir se réinsérer (menuiserie, boulangerie, cuisine, couture,…). Les éducateurs étaient eux-mêmes dans la rue et aident ces jeunes en partageant leurs expériences. Ils vont aussi rechercher ces jeunes sur le trottoir ou dans des maisons abandonnées. Au Guatemala, la situation des jeunes de la rue est bien difficile. En général, le jeune quitte sa maison pour être frappé, violé, ou par manque d’attention. Dans la rue, il peut se joindre à des bandes, mais parfois, ils s’en font expulser. Il ne leur reste alors plus rien… Dans la rue, pour la société, ils ne sont plus rien. Ils sont également menacés par les escadrons de la mort qui « nettoient la vermine ». Beaucoup de jeunes se font donc exécuter comme des chiens par la police, l’armée ou encore des polices privées. On dit ensuite qu’ils ont été retrouvés morts tués par balle par une autre bande. Le délit ici, c’est d’être jeune et de trainer dans les rues…


J’aurais aimé prendre le temps d’aller dans cette maison, de rencontrer ces jeunes, d’aller avec les éducateurs à la rencontre des jeunes qui vivent dans la rue, mais le temps a manqué. Ce sera alors pour mon prochain voyage au Guatemala…

Durante el Foro, he encontrado una organización llamada MOJOCA que ayuda a los jóvenes de la calle. Es una casa autogestionada. Ayudan a las mujeres embarazadas en una casa especial y también a los jóvenes de la calle en general en otra casa ubicada en el centro de la capital. Les dan una ayuda psicológica, les ayuda a dejar las drogas, a preservar su salud, a encontrar valores humanos y les ofrecen una formación para poder insertarse en la sociedad (carpintería, panadería, cocina costura,..). Los educadores mismos vivieron un tiempo en la calle y ayudan a estos jóvenes compartiendo sus experiencias. Van también a buscar a los jóvenes en las calles y casas abandonadas para ofrecerlos los servicios de la casa. En Guatemala, la situación de los jóvenes de la calle está bien difícil. En general, dejan su casa por ser golpeados o violados o por falta de atención. En la calle, pueden juntarse a unas bandas, pero a veces ellos les pueden expulsar, así que no tienen nada más. En la calle, para la sociedad, no son nada. Son también amenazados por los escuadrones de la muerte que “limpian los barrios”. Muchos jóvenes están entonces ejecutados como perros por la policía, los militares o policía privada. Se dice que fueron matados por otras pandillas. El delito aquí, es de ser joven y de andar en las calles…

Me habría gustado ir a conocer esta casa, conocer a los jóvenes e ir con los educadores a encontrar a los jóvenes que viven en la calle, pero me falto tiempo. Sera para mi próximo viaje a Guatemala…



Je ne serais resté que deux jours au Forum, ce qui est très peu, mais j’aurai pu comprendre davantage les réalités telles que la situation des peuples indigènes et leurs luttes depuis 500 ans. L’Université San Carlos a une histoire très riche. Pendant la guerre civile, notamment fin 1970 début 1980, plusieurs étudiants engagés se sont faits assassinés. Cela se ressent sur les fresques des différents bâtiments ou sur des monuments réalisés par les étudiants pour que cette histoire ne s’oublie pas…

Solo me quedé unos dos días al Foto, lo que es muy poco, pero he logrado entender un poco más la situación de los pueblos indígenas y sus luchas desde 500 años. La Universidad San Carlos tiene un historia muy grande. Durante la guerra civil, al final de los 70 y principios de los 80, varios estudiantes fueron asesinados. Este se resiente en los frescos de los edificios y en los monumentos hechos por los estudiantes para que esta historia nunca se olvide…

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