dimanche 26 octobre 2008

Remerciements / Agradecimientos

Je tenais à remercier Miguel et sa famille qui m'ont hébergé à San Salvador. Un grand merci également à Mauricio Castro qui m'a fait découvrir son Projet Lazaro, les problématiques de la jeunesse au Salvador et qui m'a fait rencontrer différents acteurs sociaux et des jeunes de la Mara 18. Cette semaine, j'ai également reçu une lettre du Conseil Régional Rhône-Alpes qui croit en mon projet et qui dans le cadre de son programme "Projet Citoyen des Jeunes" m'octroie une bourse de 2500€. Cela me sera d'une aide très précieuse pour mener à bien la suite de mon projet Fotomexcabia en France.

Queria agradecer Miguel y su familia que me hospedo en San Salvador durante unos 10 dias. Mil gracias a Maurico Castro que me hizo descubrir su Proyecto Lazaro, las problematicas de la juventud en El Salvador y me me ha permitido encontrar varios actores sociales de la capital y algunos jovenes de la Mara 18. Esta semana, he recibido una carta del Gobierno Regional Rhône Alpes y dentro de su programa "Proyecto ciudadano de los Jovenes", me otorga una beca de 2500€. Eso me ayudara muchusimo para seguir con mi proyecto Fotomexcabia en Francia.



vendredi 24 octobre 2008

Centro de Rehabilitacion Principe de Paz

Après être allé à la Ferme-Ecole, je suis allé faire un tour dans ce centre de réhabilitation tenu par un prêtre de l'Eglise "Prince de Paix" (Ici il y a un nombre incroyable d'églises protestantes, notamment implantées par les américains). J'ai pu discuter avec deux personnes parmi les 100 présentes au centre. Le temps était court, je n'ai pas fait tout ce que j'ai voulu, mais je vous laisse quand même découvrir deux portraits.
Despues de ir a la Granja Escuela, me fui en este centro de rehabilitacion Principe de Paz (Aqui en El salvador, hay muchas iglesias diferentes, que provienen en general de los Estados Unidos). He podido hablar con dos personas dentro de las 100 que viven aqui. El tiempo fue muy poco y no alcanzé hacer todo lo que queria, pero les dejo descubrir dos retratos.

On m’appelle Wester. J’ai 34 ans. J’ai commencé à prendre des drogues à partir de 10 ans. Je n’avais que ma mère, mais ce n’est pas parce qu’on vit dans une famille décomposée que l’on tombe dans la drogue. J’ai commencé à sortir avec mes amis, à sécher les cours. Ma famille pensait que j’allais à l’école. Quand ils s’en sont rendu compte, il était beaucoup trop tard.

De 10 à 26 ans, je consommais de tout: colle, marijuana, alcool, pilules, crack. Je suis allé dans deux centres de réhabilitation en 1999. J’y suis resté trop peu de temps et je n’étais pas prêt à arrêter la drogue. Pour arrêter ce vice, il faut être prêt mentalement pour pouvoir changer son caractère. L’année suivante, je me suis rendu compte du désastre occasionné par la drogue : j’ai perdu ma famille avec leur respect et leur confiance.

Cela fait 8 ans que je suis ici, mais 6 ans que je ne consomme plus rien, ni même une cigarette. Parce quand on veut sortir d’un tel cercle vicieux, il faut tout arrêter.

En 2002, ma mère est décédée. En 2005, mon frère s‘est fait assassiner par un gangster. Il y a 4 mois, ma seconde épouse est décédée. Malgré ces moments noirs, j’ai résisté. Je ne suis pas retombé dedans. Maintenant, je sais que je peux sortir du centre de réhabilitation sans problème, mais n’ayant plus rien à l’extérieur, je reste ici pour aider les autres grâce à mon expérience.


On m’appelle L’Oiseau (Pájaro). J’ai 25 ans. Je suis né au Salvador dans le village d’Antiguo Cocatlan. Seul ma mère m’élevé. J’avais donc beaucoup de liberté étant donné qu’il me manquait l’autorité paternelle. A 13 ans, ma mère s’est rendue compte que je ne travaillais pas très bien à l’école. A 14 ans, je ne voulais plus aller à l’école. A 15 ans, ma mère m’a forcé d’aller à l’école, mais ça n’a pas marché car je ne le voulais pas. A 16 ans, j’ai connu la prison pour mineurs pour tentative d’homicide, dégradation de propriété privée, vol, etc…

Je suis rentré dans la Mara 18 à 14 ans. Nous étions la seconde génération avec une vingtaine de mecs. La quatrième génération est en train de rentrer en activité. La Mara Salvatrucha est venue tuer deux d’entre nous et c’est ainsi que tout a commencé. Quand la situa tion est devenue plus chaude, ma mère m’a envoyé dans ce centre de réhabilitation à 17 ans. J’en suis sorti à 18 ans et j’ai réintégré le gang de la Mara 18. A 20 ans, la Mara Salvatrucha m’a bastonné presque à mort, en me perforant avec un couteau l’estomac et un poumon.

Cela fait 4 mois que je suis de nouveau ici et j’espère en sortir le plus rapidement possible. Ici j’ai rencontré un mec de la Mara Salvatrucha et nous nous entendons très bien.



Dans le centre de réhabilitation, deux jeunes des deux gangs opposés se sont liés d'amitié.

En el centro de rehabilitacion, dos chicos de pandillas opuestas se hicieron amigos.

La Granja Escuela de rehabilitación Izalco

Ce programme est développé et fiancé par le Conseil National de Sécurité du Salvador, Le Ministère de la Jeunesse, Le Ministère de l’Agriculture et par un programme européen appelé Projovenes. Le personnel permanent compte six membres : le directeur, le pasteur, la psychologue, la maitresse pour les enfants des femmes et son assistante ainsi qu’un jeune homme issu de la première promotion pour aider aux différentes tâches. Le budget annuel est de 250 000 dollars.

Cette initiative publique es quasiment la seule du pays. Cela fait quatre ans que ce programme a commencé avec une promotion d’hommes. Les trois suivantes furent consacrées aux femmes et à leurs enfants. C’est un projet pilote et on espère qu’après cette quatrième année l’on pourra ouvrir différents centres similaires d’une plus grande capacité dans le pays. Pour bénéficier de ce projet, les jeunes sont sélectionnés sur leur motivation.

Il y a aujourd’hui à la ferme-école 11 femmes et 15 enfants. Ce programme ne bénéficie non seulement aux femmes, mais aussi à leurs enfants qui auraient eu de fortes chances d’intégrer des gangs dans quelques années. En travaillant avec ces 26 personnes, on espère des répercutions positives sur leur entourage une fois sorties.

Les jeunes de 18 à 25 ans sont à la ferme-école du lundi au vendredi. Elles rentrent chez elles les week end, dans l’objectif qu’elles ne vivent pas en dehors de la réalité. Elles pourront ainsi au long terme a voir un équilibre sain entre ce monde rural où ne vivent qu’elle et leur quartier d’origine avec tous ses vices imaginables.

Ce centre offre donc un appui psychologique et spirituel. Ayant eu un passé violent et s’étant exprimées par la violence, elles doivent apprendre de nouveaux des valeurs telles que le respect à autrui et à l’autorité, croire en son futur et avoir une vie saine. On y apprend une discipline de travail avec un travail en équipe et elles bénéficient de formations en boulangerie, cosmétique, informatique. On les aide à affronter un entretien d’embauche et le monde du travail. A côté de cela, elles doivent réaliser de manière égalitaire les tâches de travail quotidien : ménage, cuisine, travail. Elles sont occupées toute la journée de 5h du matin à 9h du soir.

Cette initiative publique me parait excellente en comparaison des mesures de répression excessives. Cela n’est qu’une goutte d’eau dans un océan mais il me parait essentiel que dans un futur très proche le gouvernement choisisse de concentrer son budget dans ce type d’action plutôt que dans la construction de nouvelles prisons ou dans l’augmentation de l’effectif de la Police. La répression aggrave la violence. Pour moi, seul ce type de programme de réhabilitation peut assainir la situation de manière durable.
Este programa esta fomentado y financiado por el Consejo Nacional de Seguridad, la Secretaria de Juventud, el Ministerio de la agricultura y de la ganadería y por un programa europeo llamado Projovenes. Seis personas trabajan allí permanente: el director, el pastor, la psicóloga, la maestra para los niños y su asistente y un muchacho de la primera promoción de hombres como ayudante. El presupuesto anual es de 250 000 Dólares.

Esta iniciativa gubernamental es casi la única del país. Hace 4 años que empezó con una promoción de hombres. Las tres siguiente se enfocaron sobre las mujeres y sus hijos. Es un proyecto piloto y esperan que después de este cuarto año se puedan abrir otros lugares similares en el país con una capacidad más grande. Para poder beneficiar de este proyecto, hay una selección para estar seguros que las personas están muy motivadas para salir adelante.

Ahora hay 11 mujeres con 15 niños. Este programa entonces no solo beneficia a las mujeres, pero tiene también una acción muy positiva con estos niños que tenían gran posibilidad de juntarse a las pandillas. Y trabajando con estas 26 personas, se esperan también consecuencias positives con las personas cercanas de ellas.

Las jóvenes de 18 a 25 años están en la Granja escuela de lunes a viernes. Regresan a su casa los fines de semana, para que no vivan fuera de la realidad. Así tienen al largo plazo más facilidad para tener un equilibrio durable entre este mundo rural donde solo viven ellas y su barrio de origen con todos sus vicios imaginables.

Este centro ofrece un apoyo psicológico y espiritual. Como que estas mujeres vivieron en un ambiente violento, tienen que aprender de nuevo valores humanos como el respeto entre personas y frente a una autoridad, creer en su futuro y tener una vida sana. Enseña una disciplina de trabajo con trabajo en equipo y una formación como panadería, cosmética, computación. Les ayuda a preparar una entrevista en una empresa. Así tendrán varias capacidades laborales y estarán listas para enfrentar el mundo laboral. A parte de eso, todas están iguales y tienen que limpiar, cocinar, trabajar. Están ocupadas todo el día, es decir desde las 5 de la mañana hasta las 9 de la tarde.

Esta iniciativa pública me parece muy buena en comparación de lo que se hace con los programas represivos. Solo que esto es una gotita y que es esencial que en un futuro muy próximo, el gobierno vote para enfocar su presupuesto en este tipo de programas. La represión empeora la violencia. Para mí, solo este tipo de programa de rehabilitación solo puede sanear esta situación durablemente.

Les membres de la Mara 18 m’appelaient “La Baby”. J’ai 23 ans et je suis né à Soyapango près de la capitale. J’avais 16 ans quand je suis rentré dans la Mara 18. J’ai décidé de me joindre à eux pour savourer ma liberté et m’éloigner de mes parents. Ma mère m’a laissé seule avec mon frère à trois ans et c’est mon père qui nous a élevés.

Pour pouvoir faire partie du gang, cinq mecs m’ont battu pendant 18 secondes. J’étais membre active pendant 4 ans. J’ai fait la majorité de mes tatouages dans la rue. Je suis allé en prison pendant 9 mois pour cause de lésions aggravées. La prison m’a aidé à changer et en sortant, j’ai arrêté de prendre des drogues et je me suis éloigné du gang.

Pour tuer quelqu’un, nous étions bourrés ou drogués. Nous n’étions pas conscients de ce que nous faisons. Quand j’y repense aujourd’hui, je le regrette et ça me fait mal.

Je suis maintenant à la Ferme-Ecole d’Izalco pour un an. En y sortant, j’espère pouvoir avoir toutes les cartes en main pour suivre le bon chemin.

Dans 10 ans, mon enfant aura 10 ans. J’espère que tous mes tatouages seront effacés. Je veux avoir un travail pour aider mon papa, parce que le rêve d’un parent est de voir son enfant triompher.


jeudi 23 octobre 2008

France Inter "Allô la Planète" ce soir 00h30

Bonjour à tous,

Vendredi dernier, je n'ai pas pu passer à l'antenne, donc cela se fera ce soir vers minuit et demi. Je suis arrivé au Nicaragua hier. Je passe ma journée à me mettre à jour dans mon travail avant de continuer mes reportages. J'espère pouvoir faire des photos la semaine prochaine en bord de mer, pour changer de la capitale polluée et bruyante.

A bientôt,

Jean-Félix




Hola a todos. El viernes sabado, no he podido pasar a la radio France Inter. Eso sera posible esta noche a las 00:30, o a las 4:30 pm hora local de Nicaragua. Ya estoy en Diriamba Nicaragua desde ayer. Hoy he tenido que trabajar todo el dia con la compu para poner al dia mi trabajo. Espero que la proxima semana podré hacer un trabajo fotografico por el mar para cambiar de la capital contaminada y con mucho ruido.

Nos vemos

Jean-Félix

Etre un jeune Mara au Salvador

Etre jeune au Salvador n’est pas facile, et encore moins lorsque le jeune vient d’un milieu populaire, qu’il consomme des drogues, qu’il porte des tatouages et qu’il fait parti d’un gang. C’est par des facteurs comme le manque de soutien familial ou scolaire, le manque de reconnaissance de la société ou la solitude qu’un jeune a le plus de chance de se joindre à une bande ou à un gang. En intégrant un gang, le jeune trouve ainsi ce qu’il ne peut pas trouver dans la société : une famille, la reconnaissance, une identité, le pouvoir.

Le phénomène des gangs est récent au Salvador. Depuis les accords de paix signés en 1993 au Salvador, les Etats-Unis commencèrent à déporter des jeunes délinquants qui, une fois au pays, rassemblèrent les jeunes dans deux gangs majeurs : la Mara Salvatrucha et la Mara 18. On pouvait compter jusqu’à 17 000 jeunes de gangs, soit environ 2% de la jeunesse totale. Face à ce phénomène, l’Etat salvadorien a eu une réponse ultra répressionniste avec les plans « Mano Dura » et « Super Mano Dura ». La police a commencé à réaliser des vagues d’arrestations massives. Le délit était d’être jeune et tatoué. La grande majorité des jeunes a été envoyée dans plusieurs centres pénitenciers. Cette action est encore d’actualité. Dans le quartier de las Palmas à San Salvador, on y croise quotidiennement des policiers et des militaires qui ont pour objectif « d’exterminer la racaille ». Beaucoup de jeunes sont retrouvés morts, tués par balle. La réponse des autorités est qu’il a été retrouvé mort de part le gang adverse, qui la plupart des cas, se révèle inexact. L’Etat a donc une politique d’extermination de la jeunesse délinquante. Plutôt que de l’aider à s’en sortir, l’Etat préfère les enfoncer davantage en les enfermant en prison. Cela a eu pour conséquences ces dernières années de renforcer la violence et délinquance juvénile et la haine que ces jeunes peuvent avoir envers les autorités. Aujourd’hui, ils évitent de se tatouer pour ne pas être victimes d’arrestations arbitraires. Selon mon point de vue, c’est tout le contraire qu’il faudrait faire, comme aider des institutions à réhabiliter ces jeunes, à leur redonner une vision d’avenir pour qu’ils puissent croire en eux et avoir de l’ambition pour une vie plus saine. Le Salvador est un pays hautement corrompu. Les Etats-Unis appuient et encourage cette politique contraire aux droits de l’Homme en finançant aujourd’hui la construction de quatre nouvelles prisons…

Pour moi, l’Etat salvadorien participe à des actions contraires aux droits de l’Homme envers ces jeunes, perdus dans une société qui les dénigre et ayant perdu la vision d’un futur positif. On les arrête en pleine rue pour le délit de porter des tatouages ou pour suspicion de faire parti d’un gang. Dans l’attente d’un éventuel jugement, on les envoie en prison. D’après le témoignage d’un jeune emprisonné 5 ans dans la prison d’Izalco, les conditions ne sont pas favorable à une future réinsertion de part une discrimination encore plus forte à l’intérieur de la prison qu’à l’extérieur. Le jeune qui veut se raser la tête, par mesure d’hygiène pour éviter d’avoir des poux, est condamné à une peine pouvant être, entre autres, la vaporisation forcée de gaz lacrymogène dans les yeux et la bouche. Huit ou neuf matons peuvent s’occuper ainsi du cas d’un seul détenu. La même peine peut être encourue à la cellule entière si le silence n’est pas respecté à 21h. Ou encore, on peut lui réduire son droit de visite à 1h par mois au lieu d’une heure par semaine. Ils sont environ 28 par cellule. Voir la lumière du jour leur est autorisé 20 minutes par semaine. Un médecin leur rend visite environ tous les trois mois. Lorsqu’ils sont malades, il lui prescrit une ordonnance et c’est la famille du détenu qui lui apporte les médicaments nécessaires. Encore faut-il que le droit de visite ne soit pas raccourci à une fois par mois…
Il y a eu également le cas où les prisonniers entamèrent une grève de la faim. La raison est qu’un maton en particulier leur portait beaucoup préjudice. Refusant de prendre le petit déjeuné, on leur envoya une soixantaine de matons pour les frapper à coups de poing, à coups de pied, à coups de matraque ou encore à coups de décharges électriques. Dans la prison d’Izalco, certains matons font parti du gang adverse, la Mara Salvatrucha. Ils ont effacé leurs tatouages et se font engager comme agent de sécurité. Ils en profitent donc pour maltraiter les détenus de la Mara 18.

A la prison d’Izalco, comme dans toutes les autres, on m’y a refusé l’accès et je comprends aujourd’hui mieux pourquoi. Aucune organisation ne peut y pénétrer, mis à part l’Eglise deux fois par semaine. Après la fin de la peine, les services de police recherchent le jeune pour le renvoyer en prison une fois de plus. Il peut durer une vingtaine de jours jusqu’à ce qu’on lui dise qu’il peut rentrer chez lui.

Je comprends mieux l’attitude de ces jeunes qui ne se font comprendre par personne et qui, par conséquent, optent pour un comportement violent et criminel. Quelle solution peuvent-ils envisager s’il n’existe que celle-là ? Et rester toute la journée à regarder la télévision par crainte de sortir et de se faire arrêter n’est pas non plus une vie. Quant aux institutions, il y a également de tout. Il y a un gros manque de professionnels pour accompagner les jeunes, les ressources sont quasi inexistantes. Le gouvernement actuel n’a pas pour politique d’octroyer des subventions pour une réhabilitation durable de ces jeunes. Répondre à la violence de ces jeunes par la violence en les mettant en prison et en les discriminant davantage, cela ne fait qu’empirer la situation. L’Etat utilise la terreur de ces jeunes pour terrifier davantage sa population. On compte aujourd’hui environ 20 000 agents de police privée (contre 7000 de la Police Nationale) et on peut constater que les entreprises de sécurité privée appartiennent aux politiques qui ont le pouvoir. Un jour, si il n’y a pas d’amélioration de la situation,cette bombe à retardement crée par l’Etat va exploser. Quand, où et comment, personne ne le sait, mais les conséquences en seront graves, très graves…



Pour porter ces tatouages, ce jeune doit se camoufler en sortant dans la rue, pour ne pas se faire arrêter par la police, ou ne pas se faire tuer par l'autre Mara.

Ser joven en el Salvador, no es una cosa fácil, y menos cuando uno proviene de una clase popular, que consuma drogas, que esta tatuado y que es parte de una pandilla. Es por razones como la falta de apoyo familiar o escolar, la falta de reconocimiento en la sociedad espacios de aprendizaje, capacitación y recrearse sanamente en programas de prevención eficaces, la opción más fácil y cercana que el joven tiene es de integrar una pandilla. Estando en una pandilla puede así encontrar lo que no le ofrece la sociedad: una familia, el reconocimiento, una identidad, el poder.

El fenómeno de las pandillas es algo reciente en El Salvador. Desde los Acuerdos de Paz firmados en el 1993 en El Salvador, los Estados Unidos empezaron a deportar jóvenes delincuentes que llegando al país enrolaron los jóvenes en dos pandillas grandes: la Mara Salvatrucha y la Mara 18. Se podía contar alrededor de 17 000 pandilleros, es decir el 2% de la juventud total. Delante este fenómeno, el Estado Salvadoreño ha tenida una respuesta ultra represiva con los planes “Mano Dura” y “Súper Mano Dura”. La policía empezó a realizar olas de Operativos de contras las pandillas masivamente y general. El delito fue de ser joven y tatuado. La gran mayoría de los jóvenes fue mandada a varios centros penitenciales. Esta acción todavía está de actualidad. En el barrio de las Palmas de San Salvador, se encuentran cada día varias tropas de policía y militares que tienen por objetivo de “exterminar la lacra”. Muchos jóvenes fueron encontrados muertos, matados por balazos. La respuesta de las autoridades es que el joven fue encontrado matado por parte de la pandilla adversa, lo que en la mayoría de los casos, se revela falso. Al contrario de ayudarlos a salir adelante, el gobierno prefiere encarcelarlos. So ha tenido por consecuencia estos últimos años de ampliar la violencia y la delincuencia juvenil y la rabia que estos jóvenes pueden tener contra las autoridades. Ahora no se tatúan tanto para no tener problemas de aprensión tan fáciles. Según mi punto de vista, es todo el contrario que hay que hacer, como ayudar a las instituciones a rehabilitar estos jóvenes, a ayudarlos a encontrar una visión del futuro para que puedan creer en ellos mismos y tener ambición para una vida más sana. El Salvador es un país altamente corrupto. Los Estados Unidos apoyan y fomentan esta política contraria a los Derechos Humanos financiando hoy la construcción de cuatro nuevos centros penales en El Salvador…

Para mí, el gobierno salvadoreño participa a acciones contraria a los Derechos Humanos contra estos jóvenes, perdidos en una sociedad que les denigra y que han perdido toda visión positiva del futuro. Se les arrestan en la calle por el delito tener tatuajes o de tener sospechas que pertenezcan a una pandilla. Esperando un eventual juzgo, están mandados a la cárcel. Según el testimonio de un joven encarcelado durante cinco años en el centro penitencial de Izalco, las condiciones no están favorables para una futura reinserción por parte de una discriminación todavía más fuerte al interior que a fuera. El joven que se quiere rasura el pelo, por medida de higiene para no tener piojos, está condenado a un castigo. Este castigo puede ser, entre otros, la vaporización forzada de gas lacrimógeno en los ojos y en la boca. Ocho o nueve agentes se encargan de eso para un solo detenido. El mismo castigo puede estar aplicado para una celda entera si el silencio no está respetado a las nueve de la noche. Otro castigo puede ser que el derecho de visita de un detenido sea restringido a una hora por mes, en contrario de una hora semanal por lo normal. Están alrededor de 28 por celda. Ver la luz del día está autorizado 20 minutos a la semana. Un medico les puede atender una vez cada tres meses. Cuando están enfermos, el médico les prescribe medicamentos que la familia les tiene que traer, y eso en caso que el derecho de visitas no sea restringido a una vez a la semana…
Había también el caso que los prisioneros empezaron una huelgo de hambre. La razón fue que un agente en especial les agredía mucho. Como que no querían comer su desayuno, llegaron unos 60 agentes para golpearlos con el puño, el pie, la matraca o con choques eléctricos. En la cárcel de Izalco, algunos agentes son fueron parte de la otra pandilla, es decir la MS13. Se quitaron los tatuajes y se hacen emplear como agentes. Aprovechan entonces de maltratar a los detenidos de la M18.

En la cárcel de Izalco, como en los otros centros penitenciales del país, las autoridades me negaron la entrada y ahora entiendo mejor porque. Ninguna organización tiene derecho de entrar, a parte de la Iglesia que viene dos veces a la semana. Después de purgar su pena, cuando sale el joven, las autoridades lo buscan por mandarlo allá otra vez. Eso puede durar unos veinte días y cuando comprobaron que el puede salir, lo dejan hasta que lo arrestan otra vez.

Entiendo mejor la actitud de estos jóvenes que no están entendidos por nadie y que por consecuencia, optan por una actitud violenta y criminal. Cual solución pueden tener si ninguna existe? Y quedarse todo el día mirando la televisión temiendo de que si salen la policía les arresta, tampoco no es una vida. Cuando a las instituciones, hay de todo. Lo que falta sobre todo, es personal competente para acompañar a estos jóvenes, y también recursos para poder rehabilitar estos jóvenes de manera durable. El gobierno actual no tiene por política de ofrecer ayudar financiera para ayudar de manera positiva estos jóvenes. Responder a la violencia de estos jóvenes por la violencia discriminándolos y mandándolos a la cárcel, es hacer que la situación se empeore. El Estado utiliza el terror de estos jóvenes para aterrorizar más la población. Se cuenta alrededor de 20 000 agentes de seguridad privada (contra 7000 policía) y se puede constatar que estas empresas pertenecen a los mismos políticos que ejecutan el poder. Un día, si no se hace nada positivo, esta bomba de tiempo va a explotar. Cuando, donde y como, no se sabe, pero lo seguro es que las consecuencias serán graves, muy graves…

vendredi 17 octobre 2008

France Inter ce soir 00h30

Hola,

Ce soir, je passerai sur France Inter dans le cadre de l'emmission Allô la Planète vers 00h30.

Pour les nouvelles, depuis hier au Salvador et en Amérique Centrale, il pleut sans discontinuer. La dépression tropicale risque de durer encore quelques jours... Le pays est en alerte jaune. Cela rend mon travail photographique un peu plus compliqué...

Le ministère de la Sécurité Publique m'a refusé l'accès aux prisons pour le motif que les les centres pénitenciers du pays sont "en alerte". Serait-ce pour les pluies? Je crois plutôt que le gouvernement n'aime pas vraiment que l'on fasse de la mauvaise publicité sur le pays, notamment en parlant des Maras...

En ce moment, je suis en négociations pour rencontrer d'autres Maras, mais qui sont dans la rue.

A bientôt

Jean-Félix

La Mara Salvatrucha -MS13-

La Mara Salvatrucha est le gang adverse au Gang 18. Elle a son origine également à Los Angeles. Les photos qui suivent ont été prises dans le quartier 22 de Abril de San Salvador. Ce coup-ci, nous avons eu de la chance, car nous avons croisé une patrouille de police qui nous a accompagné. Les jeunes gangsters ont donc disparus aussi vite qu'ils sont sortis et j'ai pu prendre les photos en sécurité. Et dans ce quartier, il y a encore plein de graffitis, ce qui est aujourd'hui bien difficile à trouver á cause du plan Mano Dura du gouvernement.



La Mara Salvatrucha es la banda de pandilleros adversa a los de la 18. Tiene tambien su origen en Los Angeles. Las fotos que siguen fueron tomadas en el barrio 22 de Abril en San Salvador. Hemos tenido suerte, porque hemos visto una patrulla de policia que nos aseguro, y asi he podido tomar las fotos sin tanto problema. Y en esta colonia, todavia hay un monton de grafitis, lo que ahora esta más dificil de encontrar por el plan Mano Dura.

Les photos qui suivent ont été prises dans le Quartier de la Iberia. Pour se faire, vu que nous ne connaission personne dans le quartier, nous y sommes rentrés en taxi pour détaler le plus vite possible en cas de problème. A peine entrés dans le quartier, aussitôt les jeunes sortaient pour observer qui j'étais.


Las fotos que siguen fueron tomadas en el barrio de la Iberia. Para poder hacerlas, fuimos en un taxi para poder irnos el más rapido posible en caso de problema. Desde cuando acabamos de entrar en el barrio, ya salieron los pandilleros para ver quien estamos.

jeudi 16 octobre 2008

Le gang du Barrio 18

Ce gang s'appelle 18 pour la Rue 18 de Los Angeles oú est née le mouvement. Les jeunes délinquants se sont fait déportés des Etats-Unis pour le Salvador. à partir 2004. Les photos qui suivent ont été pris dans différents quartiers "chauds" de la ville. Il n'y a absolument rien á voir avec les quartiers mexicains. Dès que l'on entre dans le quartier, les jeunes mareros sortent dans la rue nous nous suivent du regard. Il faut prévenir et négocier avec le leader pour pouvoir se promener "tranquillement" dans le quartier sans risque de se faire dépouiller ou tuer.
Esta banda de los 18 se llama así por la Calle 18 (Eighteen Street) de los Angeles donde nació este movimiento. Los jovenes delincuentes fueron deportados desde Etados Unidos al Salvador a partir del 2004. Las fotos que siguen fueron tomadas en los barrios "calientes" de la ciudad de San Salvador. No hay nada que ver con las bandas mexicanas. Cuando uno entra en el territorio de tal banda, varios chavos salen a la calle para ver quien entra. Hay que prevenir y negociar con los jefes para tener permiso caminar en el barrio sin tanto riesgo de ser robado o matado.
Les quatre photos ci-dessus ont été prises dans le quartier "sensible" Villa de Jesús.
Estas cuatro fotos de arriba fueron tomadas en el barrio de Villa de Jesus, Soyapango,San Salvador.

Quartier / Barrio de Quiñonez, San Salvador

Quartier / Barrio de San Bartolo 5, Soyapango, San Salvador
Je ne suis pas resté très longtemps dans le quartier, car un taxi avec des gangsters armés de la MS13 étaients à la recherche des membres du 18 pour les descendre. la police était aussi dans le coin.
No me quedé mucho tiempo aquí porque unos de la MS13 fueron buscando en un taxi miembros de la 18 para matarlos. La policia esttaba tambien por aquí.

Fondation Semillas de Amor, Proyecto Lazaro

Cette organisation est née il y a quatre ans dans une église en aidant les jeunes drogués et alcoliques. Lors d'une excursion organisée par l'église pour ces jeunes, beaucoup de jeunes gangsters sont venus y participer. C'est pourquoi, depuis cette date, la fondation concentre donc surtout son travail auprés des jeunes gangsters qui veulent se réinsérer dans la société. Cela fait donc deux ans et demi que la fondation travaille avec un public différent, passant des drogués aux gangsters.Les plans de sécurité du gouvernement appelé "Main Dure" n'a pas voulu aidé de tels projets et ont préféré opter pour la répression intensive en envoyantèn prison tous les jeunes qui portaient des tatouages. Cela a obligé la fondation à travailler maintenant dans la prévention des jeunes "en risque social" dans les écoles et les qurtiers sensibles. La fondation ne dispose que de très peu de ressources et fait appel aux dons pour pouvoir continuer à fonctionner. C'est l'une des seules organisations du pays à travailler positivement avec les jeunes gangsters, car la répression n'a jamais été une solution. Aujourd'hui, les Etats-Unis vont prêter au Salvador quelques millions de Dolars pour le construction de 4 nouvelles prisons. Le Salvador tient enfermée entre 4 murs une vérible bombe à retardement...


Esta organisacion nació dentro de una iglesia hace 4 años ayudando a jovenes drogadictos y alcoholicos. En un campamento de esta iglesia con los jovenes, se llevaron a pandilleros y el proyecto se enfocó desde esta fecha en la ayuda de pandilleros que querian encontrar el camino de la reinserción y rehabilitación. Asi cambió, desde hace dos años y medio, la gente con quien trabajaba la fundación, pasando de drogo-dependientes a pandilleros. Los planes de seguridad del gobierno denominado "Mano Dura" no quisieron apoyar estos proyectos y optaron por la represion mandando a la carcel estos jovenes. Eso obligó a la fundacción trabajar ahora en la prevención de los jovenes en "riesgo social" en centros escolares y comunidades de riesgos. La fundación dispone de muy pocos recursos y está buscando donaciones para poder seguir su trabajo. Es una de las unicas organisaciones del país que esta trabajando de manera positiva con los pandilleros. La represión nunca ha sido una solución, pero hoy el gobierno norte-americano va a prestar al Salvador unos millones de Dolares para construir 4 nuevas carcels. El Salvador tiene encarcelado une bomba de tiempo.

www.actiweb.es/funseamor

semillasproyectolazaro@yahoo.com

00 503 25 16 37 51

00 503 25 33 72 60

El Barrio de las Palmas, San Salvador


Le quartier de Las Palmas existe depuis plus de 80 ans. Il fut aussi connu sous le nom du Canton el Guineo ou El Manguito. Ce quartier a été fondé par des paysans ayant quitté leurs terres pour tenter de trouver un meilleur travail à la capitale. Les religieux Jesuites sont ici très présents et ils veillent au bien-être du quartier oú vivent 1300 familles.
Entre 1992 et 1996, on commenca a voir le phénomène des bandes et les plus connues étaient les Gallo, Chancleta Fox et la KSACA ainsi que de nouvelles bandes d'immigrés salvadorien déportés des Etats-Unis comme la MS et les 18.La situation du quartier a été la plus critique entre 2003 et 2006. Le quartier a été considéré comme l'un des plus dangereux du Salvador par la présence du gang 18, que a également absorbé les autres bandes présentes.
Aujourd'hui, on ne voit plus de bandes dans le quartier, ni leurs vestiges. Les graffitis ont été effacés par les autorités lors du fameux plan Mano Dura. La majorité des gangsters sont emprisonnés pour des peines allant de 17 à 74 ans. Le qurtier est aujourd'hui bien plus tranquille.
El barrio de Las Palmas existe desde más de 80 años. Antes, fue conocido como Canton el Guineo o el Manguito. Esta colonia la fundaron inmigrantes campesinos que emigraron del campo a la ciudad a buscar mejor condiciones laborales. Los religiosos jesuitas están aquí muy presentes y ayudan al bienestar de la comunidad en la cual viven 1300 familias.
Del año 1992 al 96 se comenzaron a ver los fenomenos de grupos de Maras y las Maras más conocidas de la epoca en este barrio fueron la Gallo, la Chancleta, la Fox, la KSACA y de los deportados salvadoreños norte-americanos traían la 18 y la MS. La situación fue al más critico en la colonia del año 2003 al 2006. La colonia fue considerada como una de las más peligrosas de San Salvador por la presencia de la pandilla 18, que además absorbó a las otras bandas pandilleriles.
En la actualidad, no se ven las pandillas del barrio, ni sus vestigios. Los grafitis fueron borrados por las autoridades en el denominado Plan Mano Dura. Las mayoria de los pandilleros que residían en la comunidad están en centros penales con penas entre 17 y 74 años de prision por diferentes cargos. Ahora la colonia está más tranquila.
Derrière ce quartier populaire se trouve le quartier privilégié de San Benito oú se trouve le grand hotel Hilton (cf photo ci-dessus) et le qurtier Zona Rosa.
Atrás de esta comunidad humilde, se encuentra la colonia San Benito que es una de las comunidades de la clase alta dónde se encuentra tambien el Hotel Hilton y la famosa Zona Rosa.

Après quelques coups au bar du coin, Henri se repose sous l'ombre de l'arbre
Despues de unos tragos en la cantina la comunidad, Henri descanza bajo la sombre del Amate.

Une petite ruelle
Un callejóncito de la colonia


La tortilleria de Carmen, qui est l'une des plus connues du quartier
La tortilleria de la niña Carmen, que es una de la más conocida de la comunidad

La nouvelle génération innocente du quartier
La nueva generación inocente de la comunidad


Chila, une des fondatrices du qurtier. Sur son visage, on peut voir transparaître sa vie amère et douce.

La Doña Chila, una de las fundadoras de la comunidad. Ya se reflejan sus años en su rostro entre amarga su experiencia y dulce

Panchimalco y la Puerta del Diablo

Avant de rentrer plus sérieusement dans le thème des gangs, allons faire un peu de tourisme autour de San Salvador. Ci-dessus, vous pouvez voir une photo de la capitale depuis le Mirador de los Planes de Renderos.
Je suis allé visiter le village de Panchimalco connu pour être un village indigène et d'avoir une des plus vieilles églises du pays. Panchimalco a été fondée en 1528 par trois espagnols, Pantaleon, Francisco et Marco qui donnèrent le nom au village.

Antes de entrar más seriosamente en el tema de las Maras, vamos a hacer un poco de turismo cerca de San Salvador. Arriba, se puede ver una vista de la capital desde el Mirador de los Planes de Renderos.
Me fui a visitar el pueblito de Panchimalco conocido por ser un pueblo indigena y tener una de las iglesias las mas antiguas del pais. Panchimalco fue fondada por très españoles en el año 1528: Pantaleón, Francisco y Marco, y asi dieron el nombre al pueblo.


L'église coloniale de Panchimalco
La iglesia colonial de Panchimalco

Elle s'appelle Dorothea pour les touristes et Eleuteria pour les intimes. Elle est une des dernières femmes du village à tisser et á vendre son artisanat. La jeune génération ne veut pas suivre cette tradition car c'est beaucoup de travail pour gagner trop peu. Ici, on parlait Nahuatl, mais même Eleuteria ne le parle que très peu. Autant dire que la nouvelle génération a perdu cette langue. Vers 1965, plus personne ne portait l'habit traditionnel. L'artisanat est donc aujourd'hui plutôt folklorique et nous pouvons dire que le peuple des Pipiles a aujourd'hui presque totalement disparu. Nous sommes donc ici très loin du la situation guatemaltèque...

Se llama Dorothea para los turistas y Eleuteria para los amigos. Es una de las ultimas mujeres del pueblo que teja y que vende sur artesania. La nueva generación no quiere seguir esta tradición porque es mucho trabajo por casi no ganar nada. Aquí se hablaba Nahuatl, pero ni Dorothea lo habla. En 1965, ya nadie más se vestia del traje tradicional. La artesania esta hoy entonces más folklorico y podemos decir que el pueblo de los Pipiles ya casi desaparecio por siempre. Estamos aquí entonces muy lejos de la situación de Guatemala...

La Porte du Diable

La Porte du Diable est une falaise avec deux grands pics. la légende dit qu'en passant par là, le diable a fait un trou dans la montagne. On y admire un paysage magnifique depuis ces falaises impressionantes.

La Puerta del Diablo

La Puerta del Diablo es un acantilado con dos gran picos. La Leyenda dice que pasando por aquí, el diablo hizó este hoyo grande en la montaña. Desde estos acantilados impresionantes se puede disfrutar un paisaje maravilloso.